• En France, la part des salaires dans le total des richesses créées est passée de 66.5% en 1982 à 57.2% en 2006 (-9.3 points soit près de 180 milliards d’euros).
• Cette différence est allée à la rémunération du capital et des actionnaires.
• Pour la première fois depuis 25 ans, le taux horaire d’un salarié ouvrier évolue moins vite que l’inflation qui s’élève à 3.6% sur un an (c’est le niveau le plus élevé depuis 1991).
• En 2007, 50% des cadres ont perdu 4% de leur pouvoir d’achat. 50% des salariés gagnent moins de 1 528 euros par mois.
• L’embauche d’un Bac+2 ne coûte pas plus cher que l’embauche d’un CAP dans les années 85. En 2008 ce coef. ne vaut plus que 176 points si on prend comme repère le prix du point du coef. 140.
• La Renault 30 (R30) équivalait en 1978 à un an de salaire d’un ouvrier de Sandouville. La Laguna en représente presque 2 ans. Aujourd’hui, avec la baisse du pouvoir d’achat, acheter une voiture que l’on produit devient impossible.
• Entre 1998 et 2005, le revenu de 0.01% des foyers les plus riches a progressé de 42.6% contre 4.6% pour 90% des foyers les moins riches.
• En 2007, environ 8.5 millions de foyers fiscaux ont perçu la prime pour l’emploi. Ce qui signifie qu’ils gagnaient entre 0.3 et 1.4 fois le Smic.
Faibles coûts salariaux, productivité exceptionnelle…« La Chine ? Non, la France !!! »