Depuis 1966, un décret conférait à 5 organisations syndicales, CGT, CFDT, CFTC, FO et CGC une représentativité incontestable. Ainsi, seules ces 5 organisations syndicales étaient habilitées à négocier au plan interprofessionnel. Depuis des années, la CGT demandait une modification des règles en vigueur et la mise en oeuvre du principe de l’accord majoritaire (un accord n’est valable que s’il est signé par un ou des syndicats représentants plus de 50 % des votants aux élections professionnelles) Jusqu’à ce jour, un accord collectif interprofessionnel ou de branche (la métallurgie pour ce qui concerne Thales), pouvait être signé par une ou plusieurs de ces 5 confédérations même si elles ne représentaient qu’une petite minorité de salariés ; cet accord s’appliquait ainsi à l’ensemble du salariat concerné.