La CGT milite pour la paix

A l’heure où de nombreux conflits se développent à travers le monde, les adhérent.e.s de la CGT Thales, réuni.e.s en Assemblée Générale, tiennent à rappeler leur engagement et celui de la CGT en faveur de la paix et du désarmement.

Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation dans plusieurs pays qui font l’actualité.

  • Au Yémen où La coalition emmenée par l’Arabie Saoudite est accusée par de nombreuses ONG de bombardements aveugles sur les populations civiles.
  • A Gaza, depuis le début de l’année des centaines de personnes sont mortes. Récemment 3 enfants palestiniens ont été tués par des drones de l’armée israélienne.
  • La Syrie, l’Iraq ou encore la Lybie où le monde occidental et la Russie ont de lourdes responsabilités dans ce qui s’y passe.
  • le corolaire a tout cela se sont les milliers de morts, d’hommes, femmes et enfants fuyant les bombardements et la misère recensés chaque année en méditerranée.

Nous refusons l’idée selon laquelle les violations aux droits les plus élémentaires de l’Humanité puissent être étouffés au nom d’une sacro-sainte course aux profits. Nous nous refusons d’être des complices tacites.

Compte tenu de la situation mondiale, nous admettons la nécessité des forces armées pour la défense des pays et des populations. Mais la CGT a toujours refusé que les armes soient considérées comme des marchandises banales. Cette banalisation conduit au surarmement, à la déstabilisation de régions entières du globe et à des victimes innocentes. Par ailleurs, les conséquences de cette déstabilisation engendrent dans les pays occidentaux des réactions populistes, racistes et ou antisémites.

Les profits importants générés par Thales doivent servir à se réorienter vers des activités utiles au développement humain et écologique durable. Les investissements nécessaires dans le domaine militaire, subventionnés souvent par de l’argent public, doivent aussi servir au développement d’activités civiles répondant aux besoins des citoyens.

Cette orientation stratégique du Groupe a été développée par le passé et a donné lieu à des applications remarquables. Aujourd’hui encore, la CGT défend  l’idée du développement d’une filière industrielle dans le domaine médical. Celle-ci pourrait permettre à la France de regagner une indépendance qu’elle a perdue et qu’elle paie aujourd’hui très chère quand il s’agit par exemple d’approvisionner les hôpitaux en scanner. Elle pourrait aussi répondre à des besoins criant dans le domaine de la santé publique.

Nous soutenons les ONG qui militent pour la transparence sur les ventes d’armes et le désarmement.

Nous demandons

  • Des précisions sur la participation de Thales au commerce des armes sur les zones de conflit, notamment sur le Yémen.
  • L’interruption du commerce des armes aux pays belligérants, notamment à destination de l’Arabie Saoudite et d’Israël.
  • La reconnaissance d’un véritable droit de retrait éthique pour les salarié.e.s du Groupe.
  • La réorientation de l’activité de Thales vers une plus grande dualité civile-militaire.

 

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