Dossiers

Assurance maladie : les mauvais coups de l’été

Pas moins de 24 contre-réformes se sont succédées depuis le plan BARRE en 1976 ! Le plan DOUSTE-BLAZY en 2004 devait ramener les comptes de l’Assurance secuMaladie à l’équilibre en 2007. En fait, le déficit a été de 8 milliards d’euros en 2005, 6 milliards en 2006 et 7 milliards en 2007. Il serait de 4,1 milliards cette année. Il convient de se rappeler que ces déficits qui ne sont pas abyssaux (4 % du budget de la Sécu) sont principalement dû à des données structurelles qui nécessitent une réforme du financement de la Sécu et de la protection sociale en général. Ils sont accentués par le fait qu’une part notable des ressources qui devraient lui être affectées, est détournée ; penser notamment aux 5 milliards non compensés d’exonérations sociales, à toutes les niches fiscales, il y en a 486 de recensées qui représentent près de 73 milliards d’euros et privent de ressources notre système de solidarité.

Retraite : où en est on aujourd'hui ?

Aujourd’hui le constat est partout le même : le taux de remplacement du salaire par la pension de retraite pour les salariés du secteur privé (CNAV-ARRCO-AGIRC) baisse continuellement depuis 1993. Cette baisse s’accentue au fil des ans et aboutira, à terme, à des pensions de retraite représentants moins de la moitié du salaire d’activité (43 % pour les cadres à l’horizon 2040-2050). retraite1Cette baisse du niveau des pensions résulte de choix délibérés :  Différer les départs au-delà de 60 ans pour les salariés qui auraient les conditions (de plus en plus draconiennes) de partir à 60 ans et qui devant un taux de remplacement si faible préféreront continuer à travailler.  Se désengager du financement de la retraite par répartition par essence même collective, solidaire, sécurisée, afin de lui substituer à terme des systèmes d’épargne retraite par essence même individuels, risqués, beaucoup plus coûteux, et foncièrement inégalitaires.

Elections prud'homales

LES CARTES ELECTORALES ARRIVENT DANS LES BOITES ! Comme plus de 19 millions de personnes, entre le 1er au 19 septembre 2008, vous allez recevoir à votre domicile votre carte d’électeur pour voter le 3 décembre aux élections prud’homales. C’est […]

Ne pas perdre sa vie à la gagner ! (1)

Pouvoir d’achat, salaires : les raisons de la colère
Pouvoir d’achat, recul historique logo cgt thalesSi l’Insee table sur une hausse du pouvoir d’achat de 0,9 % en cette année, l’Institut National de la Consommation (INC) annonce une prévision de recul de 0,4 % (nos comptes en banque peuvent d’ailleurs en témoigner).

Ne pas perdre sa vie à la gagner ! (2)

Temps de travail : plus de limites, les R.T.T., la 5ème semaine et les jours fériés attaqués La loi promulguée, cet été, met chacun d’entre nous, cadres et non cadres (champ d’application des logo cgt thalesforfaits jours étendu aux ouvriers au-dessus du coefficient 190 et aux techniciens) en situation de subir des pressions pour renoncer aux jours fériés ou à 7 jours de congés payés.

Ne pas perdre sa vie à la gagner ! (3)

Ni résignation, ni soumission
Devant toutes ces attaques, il est temps de montrer que nous ne sommes pas prêts à subir et à nous taire ! logo cgt thalesLa CGT a interpellé M. Barou (DRH du Groupe) pour que la rencontre de revoyure sur les NAO qui était envisagée, soit tout d’abord obtenue et qu’elle soit l’occasion de discuter de notre pouvoir d’achat et du temps de travail. Mais sans l’intervention des salariés du Groupe, cette réunion ne pourra déboucher sur les mesures salariales et les garanties en matière de temps de travail nécessaires !

Salaires et pouvoir d'achat 2008 à Thales

La CGT de Thales s’adresse à la Direction pour souligner l’absence de mesures de maintien du pouvoir d’achat des salaires , dans un contexte ou celui ci est fortement attaqué, et aux autres Organisations Syndicales pour leur proposer des rencontre afin de tenter d’agir ensemble.

Représentativité et Loi sur le temps de travail : mise au point à TAS.

Un mensonge bien tourné reste un mensonge…. Nous avions l’habitude, lors des périodes électorales, au couplet sur le syndicalisme maison en opposition avec celui des « organisations nationales ». Aujourd’hui, on nous joue un autre refrain de division du personnel : les dirigeants nationaux de la CGT et de la CFDT auraient bradé les intérêts sociaux pour une main mise sur le paysage syndical. La liaison entre la « position commune» signée par CGT/CFDT et la réforme sur le temps de travail imposée par le gouvernement (loi du 23 juillet) relève d’une manoeuvre tordue digne d’un démagogue à la recherche de voix par tous les moyens.

Mise ou départ à la retraite : avenant à la convention sociale Thales

Un avenant à l’accord sur les Dispositions Sociales aux salariés du Groupe THALES a été signé par la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et FO le 10 juillet 2008. Il concerne les articles 13 et 14 de la Convention Sociale :

RAPPEL DES DIFFERENCES

L’allocation de départ à la retraite part de 0,5 mois de salaire après 2 ans d’ancienneté, jusqu’à 5 mois de salaire après 39 ans d’ancienneté, elle est soumise aux cotisations de Sécurité Sociale et imposable pour la partie supérieure à 3 050 euros (20 000 F).
L’indemnité de mise à la retraite part de 1 mois de salaire après 2 ans d’ancienneté, jusqu’à 7,25 mois de salaire après 40 ans d’ancienneté, elle n’est soumise à aucune cotisation sociale et non imposable.

Le ministre, les jours fériés et la vérité

logo ugict Le ministre Xavier Bertrand, sur LCI, en réponse à l’interview de Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l’Ugict-CGT, a nié la suppression des jours fériés (en moyenne 8 dans l’année) dans le cadre de l’application du plafond des 235 jours travaillés. Sous prétexte du « rajout » du Sénat : « les forfait jours peuvent être allongés (235 jours à 282 jours) dans le respect des jours fériés chômés conclus dans les conventions collectives ». Ce lifting médiatique du ministre ne trompe personne.

235, 282 jours : rendre cette loi caduque….

N’en déplaise à Nicolas Sarkozy qui se vante de gouverner un pays sans grèves !odeon23juillet L’allongement de la durée du travail, dont nos catégories vont être les premières victimes, intervient sur fond d’accroissement de la souffrance au travail.
L’augmentation et la banalisation à 235 jours au lieu de 218 de la durée annuelle du travail vont amplifier cette dégradation.
L’Ugict-CGT a fait les comptes et, en dépit des dénégations du ministre du Travail, nous affirmons que 235 jours de travail, cela nous conduit à cinq semaines de congés, plus les samedis et dimanches et le 1er Mai férié chômé.
C’est donc la suppression de toute compensation par des jours de RTT ou de congés excédant les cinq semaines et de tous les autres jours fériés.

Les mains sales du patronnat cherchent à s'essuyer sur la CGT

Caisse noire de l’uimm
caissenoireuimm Lettre ouverte au journal le monde et déclaration de le fédération CGT de la métallurgie

Le journal «Le Monde», daté du 25 juillet 2008, s’appuie sur des déclarations d’un ancien collaborateur de l’UIMM pour évoquer un financement de la CGT par le syndicat patronal.

Depuis que le scandale de la caisse noire de l’UIMM a éclaté, le patronat de la métallurgie n’a de cesse de se défausser de sa culpabilité en prétextant que les sommes occultes ont servi à financer les organisations syndicales. Sans jamais apporter le mondre début de preuve, un ancien collaborateur du syndicat patronal de la métallurgie met en cause la CGT. Un comble ! La CGT contre laquelle les « maîtres de forges » avaient créé cette caisse anti-grève est salie par les coupables. C’est un peu vite oublier que ces fonds ont servi à financer des syndicats fascistes, des nervis pour combattre la CGT. La CGT et sa fédération de la métallurgie démentent tout financement syndical par le patronat et réclament que la justice tire cette affaire au clair.

Temps de travail : 235 jours ? 282 jours ? plus de limites ?

penduleLe Sénat a engagé l’examen d’un projet de loi inacceptable d’allongement et de déréglementation du temps de travail, après son adoption par l’Assemblée nationale. La procédure d’urgence retenue par le gouvernement devrait conduire à son adoption définitive le 25 juillet. L’attaque portée contre les salariés au forfait jours n’est qu’un aspect de remises en causes…