Appel à ancrer la lutte dans les entreprises

le 17 novembre, le mouvement initié via les réseaux sociaux a permis l’expression de nombreux mécontentements. Tous les sondages montrent un soutien massif de la population. Soutien pas particulièrement à toutes les revendications qui s’y expriment mais surtout au fait que leurs exaspérations, leurs ressentiments à toutes les politiques présentes et passées, s’expriment enfin !

La CGT Thales, la semaine dernière, appelait les salariés du Groupe à décider des revendications et des formes d’actions à mettre en œuvre et à ne pas laisser ce mécontentement être récupéré par l’extrême-droite.

Où cela n’a pas été fait, la CGT Thales appelle les salariés du Groupe à se réunir avec les militants, les syndicats CGT, pour définir les revendications et les formes d’actions à mettre en œuvre pour les faire aboutir.

Nous pouvons affirmer que la raison profonde des actions, c’est le pouvoir d’achat des salariés, retraités, chômeurs. Celui-ci est attaqué depuis de nombreuses années, de toutes parts. Mais aussi la casse systématique des droits sociaux et des conventions collectives. Ceux-là même qui protègent les salariés et leurs familles.

La CGT Thales vous propose quelques pistes revendicatives :

  • Les salaires : avec les NAO qui débutent ce mois-ci.
  • Les conventions collectives : nos droits dans la métallurgie attaqués gravement par le patronat.
  • La protection sociale et en particulier la Sécurité sociale et la retraite : réformes annoncées qui risquent de casser notre système.
  • Les conditions de travail et emploi, lutte contre la précarité.
  • La mise en place de ligne et/ou navette de car pour les salariés des établissements de Thales.
  • La revalorisation immédiate des indemnités kilométriques ou remboursement des cartes de transports en commun.

Il y a de l’argent pour répondre à ces attentes.

En France, les richesses créées ne cessent de croître mais la redistribution est de plus en plus au service des actionnaires et de la finance. Il est opportun de rappeler que la France est championne du monde du versement des dividendes, et que dire des 220 milliards par an d’aides d’Etat distribuées aux entreprises sans contrôle ni contreparties ?

 

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