Après avoir largement participé à l’amender, la CGT a décidé après consultation de ses adhérents de ne pas ratifier l’accord sur la qualité de vie au travail, présenté à la signature le 2 juillet.
Nos raisons et notre analyse :
L’approche privilégiée par la Direction est une approche structurelle. La santé est gérée comme les affaires. Elle vise à mettre en place une organisation de la santé au travail adaptée au Groupe au travers :
– D’une commission centrale “Qualité de vie au travail”
– D’un médecin conseil, coordinateur de tout le groupe
« vision » résolument “comptable” dont l’objectif est de mesurer par des bilans chiffrés les moyens des services de santé en vue de décliner les “bonnes pratiques” à l’identique de people first.
La mise en place d’un médecin conseil de coordination médicale n’est pas sans susciter des interrogations en matière de déontologie pour l’ensemble des acteurs des services de santé au travail : médecins du travail, assistantes sociales, infirmières.
Les véritables sujets n’y sont pas traités