Aliénation ou émancipation ? Remettons le travail à l'endroit.
La place que le travail occupe dans l’existence de chacun ne se résume pas au nombre d’heures qui lui est consacré.
Dans les circonstances mêmes les plus difficiles, les salariés tentent de s’aménager des espaces de libertés, des espaces d’intervention où ils deviennent acteurs et même créateurs. Pas forcement dans le sens artistique, mais dans le sens où en permanence, ils inventent dans leur travail ce que les chercheurs appellent le « pouvoir d’agir ». Cela va plus loin que le constat entre travail prescrit et travail réel. Dans cette différence, il y a un ressort d’émancipation des salariés.

Des négociations ont débuté en juin 2008. Elles aboutissent aujourd’hui sur un projet d’accord groupe Thales, intitulé initialement « accord sur la santé au travail » par la Direction qui a souhaité le faire évoluer sous la forme de « accord sur la qualité de vie au travail ». Au terme de ces négociations, le projet d’accord est proposé à la signature auprès des différentes organisations syndicales pour une mise en application en septembre 2009.
impacte fortement les offres d’emplois déposées à l’Agence Pour l’Emploi des Cadres. L ’APEC annonce en effet une chute de 27 % des offres et des prévisions « au plus bas depuis 2002 » pour le deuxième trimestre. Outre la récession, la chute du niveau des investissements des entreprises s’avère particulièrement délétère pour l’emploi des cadres, explique l’APEC. La proportion d’entreprises de plus de 100 salariés qui recrutent des cadres, est tombée à 44%au 1er trimestre, contre 56%au 1er trimestre 2008 et « à peine plus d’une entreprise sur trois (36 %), contre une sur deux (48 %) l’an passé, prévoit d’embaucher au cours du 2ème trimestre ».Les salariés les plus qualifiés et en responsabilités ne sont donc pas épargnés par les effets de la crise, pas plus qu’ils ne le sont au final par les politiques de restructuration des entreprises. Dans ces derniers mois et même avant que n’éclate la crise des subprimes, l’industrie pharmaceutique pour ne citer qu’elle, a largement annoncé des dégraissages massifs. Si les feux de l’actualité sont naturellement braqués vers les fermetures d’usine et les réductions d’emplois dans la production, il ne faudrait pas imaginer que les entreprises renoncent à faire baisser le coût du travail qualifié.