L'actualité cycliste et sociale
Le blog de la CGT sur le tour.
Le blog de la CGT sur le tour.
L’abstention est le fait marquant des élections européennes. Absentes également de la campagne électorale les questions de l’emploi et du chômage, de la précarité, du logements, des services publics, éducation et santé notamment, alors que ce sont des sujets vitaux pour la très grande majorité d’entre nous. Y-aurait-il une cause à effet ? La crise semblait, avoir été définitivement réglée (à coup de milliards d’euros versés aux banques et à des entreprises dites en difficulté) et ainsi elle allait disparaître comme par enchantement. Pourtant, le réel est bien là et la crise s’aggrave chaque jour. Le nombre d’entreprises qui ferment, celui des chômeur-se-s ne cesse de croître à raison, en moyenne, de 3 000 par jour.
La Fédération de la Métallurgie CGT se félicite d’un accord de dimension européenne portant sur l’anticipation et le développement professionnel des salariés du Groupe Thalès. L’accord définissant, en son article J, la prééminence des accords nationaux n’apporte pas en tant que tel, des droits nouveaux aux salariés du Groupe, et français en particulier, à l’exception notoire d’un droit effectif à la formation pour chaque salarié tous les trois ans minimum. L’écueil d’une ratification a posteriori d’une politique de Ressources Humaines, dénommée « People First », non négocié, est évité.
Ou comment s’en sortir sans démissionner, sans se « démolir » au boulot ?
S’inquiétant de l’évolution des conditions de travail et de leur impact sur la santé des salariés, début 2008, la CGT avait demandé l’ouverture d’une discussion sur les questions de « santé et travail ». Des négociations ont débuté en juin 2008. Elles aboutissent aujourd’hui sur un projet d’accord groupe Thales, intitulé initialement « accord sur la santé au travail » par la Direction qui a souhaité le faire évoluer sous la forme de « accord sur la qualité de vie au travail ». Au terme de ces négociations, le projet d’accord est proposé à la signature auprès des différentes organisations syndicales pour une mise en application en septembre 2009.
Dans un note rédigée exclusivement en anglais, à propos des conditions de déplacement, la direction du groupe se sent autorisée à faire fis des accords et conventions collectives. La CGT réagis, la lettre à la direction En annexe une réaction […]
__Communiqué de la Coordination CGT du Groupe Thales__ Faisant suite à un différent entre une organisation syndicale et les autres sur la méthode de calcul de la répartition des sièges, la Direction du Groupe, prenant parti, a dénoncé le 27 […]
Faisant suite à un séminaire en date des 4 et 5 mai au niveau de la Division AEROSPACE, le COMEX de la division a entrepris de mettre en œuvre des mesures visant à diminuer les coûts dans tous les sites de la Division. Nos dirigeants s’appuient sur la crise pour devancer ses conséquences : diminution des cadences AIRBUS, diminution envisagée des investissements militaires en matière de défense en 2010 par un retournement des financements (Mirage Indien, Rafale – ABU DHABI)
On n’en sera pas surpris, la crise qui frappe de plein fouet l’industrie et le secteur de la construction en particulier impacte fortement les offres d’emplois déposées à l’Agence Pour l’Emploi des Cadres. L ’APEC annonce en effet une chute de 27 % des offres et des prévisions « au plus bas depuis 2002 » pour le deuxième trimestre. Outre la récession, la chute du niveau des investissements des entreprises s’avère particulièrement délétère pour l’emploi des cadres, explique l’APEC. La proportion d’entreprises de plus de 100 salariés qui recrutent des cadres, est tombée à 44%au 1er trimestre, contre 56%au 1er trimestre 2008 et « à peine plus d’une entreprise sur trois (36 %), contre une sur deux (48 %) l’an passé, prévoit d’embaucher au cours du 2ème trimestre ».Les salariés les plus qualifiés et en responsabilités ne sont donc pas épargnés par les effets de la crise, pas plus qu’ils ne le sont au final par les politiques de restructuration des entreprises. Dans ces derniers mois et même avant que n’éclate la crise des subprimes, l’industrie pharmaceutique pour ne citer qu’elle, a largement annoncé des dégraissages massifs. Si les feux de l’actualité sont naturellement braqués vers les fermetures d’usine et les réductions d’emplois dans la production, il ne faudrait pas imaginer que les entreprises renoncent à faire baisser le coût du travail qualifié.
Le gouvernement a décidé de mettre un terme au scandale des rémunérations titanesques dont se gavent les grands patrons en France.
Le MEDEF voulait à tout prix remettre en cause le droit au départ en retraite à 60 ans à l’occasion du renouvellement de l’accord sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC. La mobilisation massive des salariés des 29 janvier et […]
Le communiqué de la CGT suite aux propos de la présidente du MEDEF et la carte des 213 manifestations prévue en France demain.|
A quelques jours de la mobilisation unitaire interprofessionnelle du 19 mars, le patronat a encore donné une bonne raison aux salariés de se mobiliser. Il a réussi à se mettre tous les syndicats à dos lors de la séance de négociation sur les retraites complémentaires qui doivent définir les paramètres (cotisations et pensions) des régimes ARRCO (pour tous les salariés) et AGIRC (pour les cadres).
&Jusqu’au 5 mars 2008, la loi, qui exige des entreprises qu’elles consultent les instances représentatives du personnel, les laissaient libres de passer outre aux recommandations de ces dernières… En matière d’organisation du travail, l’arrêt Snecma introduit donc un précédent qui risque de modifier considérablement les rapports de force au sein des entreprises françaises.
Depuis 1966, un décret conférait à 5 organisations syndicales, CGT, CFDT, CFTC, FO et CGC une représentativité incontestable. Ainsi, seules ces 5 organisations syndicales étaient habilitées à négocier au plan interprofessionnel. Depuis des années, la CGT demandait une modification des règles en vigueur et la mise en oeuvre du principe de l’accord majoritaire (un accord n’est valable que s’il est signé par un ou des syndicats représentants plus de 50 % des votants aux élections professionnelles) Jusqu’à ce jour, un accord collectif interprofessionnel ou de branche (la métallurgie pour ce qui concerne Thales), pouvait être signé par une ou plusieurs de ces 5 confédérations même si elles ne représentaient qu’une petite minorité de salariés ; cet accord s’appliquait ainsi à l’ensemble du salariat concerné.
Les 11 décembre et 22 janvier, l’ensemble des organisations syndicales ont partagé le même constat de dégradation des minima conventionnels des ingénieurs et cadres : · Dégradation du pouvoir d’achat qu’ils garantissent. · Retard sur l’évolution du plafond de la […]