Pendant les affaires, la réforme continue.
Ceux qui naïvement pensaient que l’affaire Woerth-Bettencourt était une opportunité de faire caler l’exécutif sur la réforme des retraites en seront pour leurs frais. Le texte sera bien présenté en Conseil des ministres ce mardi pour être débattu par l’Assemblée en septembre. Cette affaire aux relents détestables donne une impression de fin de règne et de débandade au sommet de l’État, mais elle ne fait finalement qu’entraver les plans de communication dessinés par les spin-doctors de l’Élysée.

retraites dont le texte sera envoyé aux organisations syndicales le 15 juin au soir. Des organisations qui, pour le coup, ne pourront pas être qualifiées de « partenaires sociaux » tant le contenu qui se dessine emprunte aux revendications patronales et tant le dialogue social aura été foulé aux pieds durant tout le processus d’élaboration du texte. Vendredi, c’était au tour du président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, de se prononcer officiellement pour un report de l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans, avec une mise en oeuvre progressive d’un trimestre par an. La patronne des patrons ne sera donc pas tout à fait aux anges, mais pas de quoi bouder quand même… Elle qui proposait une mise en oeuvre à raison d’un semestre par an. La CGT tout comme une large partie de l’opinion est attachée à cette norme sociale de 60 ans pour un départ à la retraite, car tout le monde sait que de 60 à 65 ans ce sont les meilleures années de retraite, mais que ce seraient aussi les pires années au boulot.
Qui sont ces experts et par qui sont-ils chargés de distribuer bon et mauvais points aux États ?
Ce jeudi 29 avril, le secrétaire général de la CGT a renouvelé lors des 4 Vérités sur France 2 cette charge contre ces officines obscures, autoproclamées dont les notes provoquent des séismes financiers, économiques et sociaux dévastateurs.
Au vu de la (brève) période de consultation de nos syndicats concernés, au sein du Groupe Thales, la Fédération de la Métallurgie CGT