Journée d'actions du 18 février : continuer…

Cette journée de mobilisation est un succès.
10 000 pétitions déposées.
700 salariés présents devant le siège à Neuilly de 11h00 à 13h00.
2 500 salariés en débrayage dans les sites de province,                                avec des blocages d’établissements.
Nous avons réaffirmé notre désaccord sur les mesures annoncées, souligné la provocation faites aux plus bas salaires au travers des sommes planchers dérisoires (22 à 25 €), demandé à ce que la mesure générale soit au niveau des pertes subies depuis des années et pour tous.
Nous avons également réaffirmé :
– Qu’un groupe comme Thales, en bonne santé, avec un carnet de commande conséquent et un trésorerie confortable, dans le contexte actuel, se devait d’être moteur de la reprise et celle-ci passera en grande partie par le pouvoir d’achat des salariés.
– Qu’il était inadmissible que les mesures annoncées l’étaient en fonction des résultats de l’entreprise et que les salariés n’y étaient pour rien dans ce contexte. L’unité du Groupe passe par la solidarité et donc par une égalité de traitement en matière de mesures salariales.

Une délégation a été reçue par M. Barou, Directeur des Ressources Humaines du Groupe, où les organisations syndicales ont demandées deux choses :
– D’avoir un rencontre Groupe, rapidement, pour redéfinir le cadrage de la politique salariale Thales.
– La réouverture des NAO dans toutes les sociétés du Groupe.

Salaires 2010 (3)

Les 8 et 9 février, alors même que les négociations salariales commençaient à peine, près de 4 000 salariés ont répondu sous une forme ou une autre dans les établissements à l’appel de nos organisations syndicales. Les salariés ont ainsi […]

Pour une maison commune des retraites.

Dans le débat qui va s’ouvrir sur la réforme des retraites, on sait à l’avance que le manque d’unité des salariés et des organisations syndicales serait un handicap dont MEDEF et gouvernement ne manqueraient pas de profiter comme ils l’ont déjà fait pour les réformes passées.
Que l’on se souvienne en effet : le gouvernement s’est d’abord attaqué aux salariés du privé en 1993, ensuite aux fonctionnaires en 2003, puis aux salariés des régimes spéciaux (Sncf, Ratp, industries électriques et gazières) en 2007. Chaque fois, les intérêts des uns ont été les « otages » de ceux des autres tandis que l’on pressentait bien que ce qui se tramait pour les premiers finirait par tomber sur le coin du nez des suivants.

Politique salariale : la nécessité de l’ACTION !

Après deux rencontres entre les organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC et FO, et la Direction du Groupe, celle-ci a rédigé une note de cadrage définissant les principes de politique salariale 2010. C’est la 3ème année que les organisations syndicales […]

Retraites, le "débat est lancé", la machine politico-médiatique à désinformer aussi : mise au point.

La retraite à 60 ans est ressentie comme un acquis social par 6 Français sur 10. C’est ce qui ressort d’un sondage BVA publiéretrenjean.JPG vendredi par Les Échos. Et ils ne sont que 34 % à estimer que l’âge de la retraite peut être repoussé en raison de l’allongement de l’espérance de vie. Le chef de l’État et le gouvernement le savent : ils ne pourront pas repousser l’âge de la retraite en misant sur le matraquage opéré depuis 20 ans autour du défi démographique. C’est que les choses ne vont pas d’elles mêmes dans l’esprit des salariés. En effet, aucune des mesures prises par Balladur, Veil, Fillon ou dans les accords AGIRCARRCO n’ont permis de remettre à flot les régimes de retraite. Les Français, et notamment les plus jeunes doutent de la pérennité de notre système solidaire. Mais ils sont aussi lucides sur la fin de la vie professionnelle.