Quelle est la nouvelle donne pour nos retraites ?

Des négociations pour l’avenir des nos retraites complémentaires commencent le 27 janvier.
L’ARRCO pour l’ensemble du personnel THALES et l’AGIRC pour le personnel IV II (K 270) à Ingénieurs et Cadres, sont des régimes de retraite complémentaire obligatoire.
lamaisonderetraite.JPG L’ARRCO et l’AGIRC fonctionnent sur le principe de la répartition et de la solidarité entre générations : en cotisant, les actifs d’aujourd’hui acquièrent des droits à la retraite et financent les pensions des retraités actuels.
Dans cette période de crise financière beaucoup d’entre vous ont entendu et sûrement pensé : « heureusement que notre système de retraite est sur la base de la répartition, car qu’en serait-il avec des retraites individualisées par capitalisation ? ». Nous le voyons, aujourd’hui, pour le PERCO où en peu de temps l’abondement a été perdu par la baisse des cours et nous pouvons craindre que ce n’est pas fini.
L’ARRCO et l’AGIRC sont gérés paritairement (MEDEF et Organisations Syndicales). Ces deux institutions ne sont pas déficitaires à ce jour, mais le papy-boom et le chômage posent à terme des besoins de financement nouveaux.

Du grand bonheur de manager… ou les dégats des injonctions contradictoires.

Et si à force de contrainte, de non reconnaissance, de pressions, de reproches accumulés, le rôle de cadre n’exerçait plus aucun attrait ? La question n’est pas si saugrenue puisque l’association Entreprise & Personnel regroupant des directeurs de ressources humaines se l’est posée. Certes pas dans ces termes, mais elle constate néanmoins dans une note présentée à la presse jeudi que les entreprises sont « pour la première fois de manière aussi visible » confrontées à « des refus catégoriques » de devenir cadres.
« Etre manager est devenu un concept flou, trop complexe et finalement de moins en moins valorisé », ajoute la note, et il y a peu de chances que cela change, « au contraire », car les exigences ne cessent de s’accroître.

Salaires et pouvoir d'achat en France : « Les chiffres qui font mal ! »

• En France, la part des salaires dans le total des richesses créées est passée de 66.5% en 1982 à 57.2% en 2006 (-9.3 points soit près de 180 milliards d’euros).
• Cette différence est allée à la rémunération du capital et des actionnaires.
• Pour la première fois depuis 25 ans, le taux horaire d’un salarié ouvrier évolue moins vite que l’inflation qui s’élève à 3.6% sur un an (c’est le niveau le plus élevé depuis 1991).
logo ugict • En 2007, 50% des cadres ont perdu 4% de leur pouvoir d’achat. 50% des salariés gagnent moins de 1 528 euros par mois.
• L’embauche d’un Bac+2 ne coûte pas plus cher que l’embauche d’un CAP dans les années 85. En 2008 ce coef. ne vaut plus que 176 points si on prend comme repère le prix du point du coef. 140.
• La Renault 30 (R30) équivalait en 1978 à un an de salaire d’un ouvrier de Sandouville. La Laguna en représente presque 2 ans. Aujourd’hui, avec la baisse du pouvoir d’achat, acheter une voiture que l’on produit devient impossible.
• Entre 1998 et 2005, le revenu de 0.01% des foyers les plus riches a progressé de 42.6% contre 4.6% pour 90% des foyers les moins riches.
• En 2007, environ 8.5 millions de foyers fiscaux ont perçu la prime pour l’emploi. Ce qui signifie qu’ils gagnaient entre 0.3 et 1.4 fois le Smic.

Faibles coûts salariaux, productivité exceptionnelle…« La Chine ? Non, la France !!! »

Pourquoi il faut relancer le Comité de Groupe France.

L’article L 2331-1 et suivant du Code du Travail, dont l’application est précisée par la circulaire DRT n°6 du 28 juin 1984, fait obligat ion, dans certaines configurations économiques d’entreprise, de constituer un Comité de Groupe doté de prérogatives spécifiques. […]