L’accord AGIRC-ARRCO du 18 mars 2011 sacrifie une fois de plus l’encadrement sans pour autant préserver en quoi que ce soit les intérêts des autres salariés

Les signataires de l’accord du 18 mars 2011 sur les retraites complémentaires à savoir la CFDT, la CFTC et FO (pour la première fois depuis 1993, la CFE-CGC a refusé sa signature) ont capitulé une fois de plus devant le Medef. Celuici (et on le comprend !) se réjouit ouvertement aujourd’hui de ce qu’il considère comme un accord « historique » !
En échange, en effet, de la reconduction du dispositif AGFF (qui permet de liquider ses retraites complémentaires AGIRCARRCO sans abattement sur le montant de la pension dès lors que l’on remplit les conditions pour le faire dans son régime de base) jusqu’en 2015 au moins et jusqu’en 2018 au plus, les signataires CFDT, CFTC et FO ont en effet accepté :

  • de renoncer à toute augmentation de ressources pour permettre de stopper la baisse continue des droits à retraite complémentaire générée depuis 1993 par les accords successifs signés par eux ;
  • et de cautionner une nouvelle et brutale diminution du pouvoir d’achat de la « valeur de service» du point de retraite AGIRC, c’est-à-dire du montant annuel de pension auquel ouvre droit un point de retraite dans ce régime.

lire le tract de l’UGICT-CGT

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