Situation économique

Noter tue

A peine replié le barnum médiatique du G20 de Cannes, sitôt rangés les sourires de façade et les déclarations d’amour entre Obama et Sarkozy, on est revenus à la réalité… façon gueule de bois. Ce sommet n’a rien réglé de la crise. Lundi dernier, c’est encore François Fillon, le préposé aux bonnes nouvelles, qui s’est attelé à la tâche pour annoncer un nouveau tour de vis social dont les quatre cinquièmes vont peser sur les salariés.

Une Situation Générale INACCEPTABLE

Le gouvernement a annoncé le 24 août dernier, et les assemblées en débattent actuellement, des mesures censées réduire « le déficit de la France ». La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs.

Jugez par vous-même :

  • Pour les salariés, les retraités : augmentation des tarifs des complémentaires santé qui vient s’ajouter à d’autres mesures qui s’attaquent au pouvoir d’achat et pénalisent l’économie, soit 1,2 milliards d’euros.
  • Pour les plus riches : une taxe exceptionnelle de 3% en 2012 sur les hauts revenus (+ de 500 000 €) soit 200 millions d’euros, soit à peine 10% de ce qui leur a été offert en juin dernier par la refonte de l’impôt sur les grandes fortunes (ISF).

La mobilisation pour d’autres choix est une nécessité

La CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa appellent le 11 octobre 2011 à une journée nationale d’action interprofessionnelle, pour une autre répartition des richesses créées.
Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers marchefinancier.JPGet les choix politiques d’austérité qui en découlent donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers et aux agences de notations.

En Europe, plongée dans la pire des situations avec 23 millions de chômeurs, particulièrement les jeunes, l’unique réponse des dirigeants politiques est l’austérité : pression sur les salaires, réduction des services publics, de la protection sociale, des pensions, durcissement des conditions de travail et de vie.

Rentrée sociale : Assez, Agir sans Attendre

Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés […]

"Règle d'or des finances publiques" : loi d'airain et chape de plomb

En 2010, il était apparu au grand jour que la réforme des retraites imposée par le gouvernement avait entre autre comme objectif essentiel de donner des gages aux agences de notation dont le rôle obscur n’a cessé ces derniers mois d’être mis sous les feux de l’actualité.
La préservation de la note « triple A » de la France sert de prétexte à une cure d’austérité qui durant des mois n’a pas voulu dire son nom et que l’exécutif a toujours du mal à assumer. Il n’empêche, la chasse au déficit est devenue l’alpha et l’oméga du discours politique.

Puissance, determination : et pendant ce temps là..

Communiqué de la CGT La puissance et la détermination qui ont caractérisé les grèves et les manifestations unitaires font du 24 juin la journée d’action syndicale interprofessionnelle la plus forte de l’année 2010. A 17h30, la CGT a recensé 1 […]

Les docteurs Diafoirus vont tuer leurs malades…

crise financière…… Mais qui sont donc ces agences de notation qui font en ce moment la pluie et le beau temps ?
Grec.jpg Qui sont ces experts et par qui sont-ils chargés de distribuer bon et mauvais points aux États ?
Qui sont ces docteurs Diafoirus qui viennent de décréter la faillite de la Grèce, l’Espagne, le Portugal afin de leur prescrire des purges économiques bonnes à tuer le malade ?
Mardi dernier, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note du Portugal au prétexte de finances publiques « structurellement faibles » malgré des mesures de rigueur très contestées par les syndicats. Elle a ajouté à cela un tableau pessimiste faisant craindre une future nouvelle décote. Après Athènes, Lisbonne est ainsi dans le collimateur des marchés financiers. A Lisbonne la réponse de l’exécutif ne s’est pas faite attendre : « le pays doit répondre à cette attaque des marchés », a estimé, mardi, le ministre des Finances.

Tous les salarié-e-s de Thales sont pleinement concernés par la manifestation du samedi 13 juin 2009

L’abstention est le fait marquant des élections européennes. Absentes également de la campagne électorale les questions de l’emploi et du chômage, de la précarité, du logements, des services publics, éducation et santé notamment, alors que ce sont des sujets vitaux pour la très grande majorité d’entre nous. Y-aurait-il une cause à effet ? La crise semblait, avoir été définitivement réglée (à coup de milliards d’euros versés aux banques et à des entreprises dites en difficulté) et ainsi elle allait disparaître comme par enchantement. Pourtant, le réel est bien là et la crise s’aggrave chaque jour. Le nombre d’entreprises qui ferment, celui des chômeur-se-s ne cesse de croître à raison, en moyenne, de 3 000 par jour.

Un 1er mai qui devrait faire date

On n’en sera pas surpris, la crise qui frappe de plein fouet l’industrie et le secteur de la construction en particuliermanif_1_er_mai_2009.JPG impacte fortement les offres d’emplois déposées à l’Agence Pour l’Emploi des Cadres. L ’APEC annonce en effet une chute de 27 % des offres et des prévisions « au plus bas depuis 2002 » pour le deuxième trimestre. Outre la récession, la chute du niveau des investissements des entreprises s’avère particulièrement délétère pour l’emploi des cadres, explique l’APEC. La proportion d’entreprises de plus de 100 salariés qui recrutent des cadres, est tombée à 44%au 1er trimestre, contre 56%au 1er trimestre 2008 et « à peine plus d’une entreprise sur trois (36 %), contre une sur deux (48 %) l’an passé, prévoit d’embaucher au cours du 2ème trimestre ».Les salariés les plus qualifiés et en responsabilités ne sont donc pas épargnés par les effets de la crise, pas plus qu’ils ne le sont au final par les politiques de restructuration des entreprises. Dans ces derniers mois et même avant que n’éclate la crise des subprimes, l’industrie pharmaceutique pour ne citer qu’elle, a largement annoncé des dégraissages massifs. Si les feux de l’actualité sont naturellement braqués vers les fermetures d’usine et les réductions d’emplois dans la production, il ne faudrait pas imaginer que les entreprises renoncent à faire baisser le coût du travail qualifié.

Face à la crise

Appel des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC,CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA. La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables […]

La crise prend racine dans les politiques antisociales

Il y a un an déjà éclatait la crise dite des subprimes, ces prêts immobiliers consentis outre-Atlantique aux ménages les moins fortunés, transformés par les établissements bancaires en valeurs mobilières « titrisées » pour être placés sur les marchés financiers. Partie des […]