La signature de l’accord sur la « sécurisation du marché du travail » a
été saluée comme un grand bond en avant de la démocratie sociale et l’entrée de notre pays dans le concert de ceux où le dialogue social est un long fleuve tranquille.
De la patronne du MEDEF à certains membres du gouvernement et de la majorité, on intime à la représentation nationale une sorte de déférence.
Les députés doivent voter comme un seul homme un texte dont le gouvernement ne devrait pas changer la moindre virgule. Mais voilà, ce texte n’est pas bon pour un tas de raisons que la CGT va s’employer à expliquer aux salariés pour qu’ils se mobilisent, aux élus de la Nation pour qu’ils n’entérinent pas des mesures régressives compensées par des avancées gadgets, illusoires, des promesses dont l’application est soumise à des négociations dans les entreprises elles- mêmes ou à une application seulement en 2016.