Réunis en assemblée générale 2025, les syndiqués CGT Thales ont tenus à voter unanimement 3 motions de soutiens:

• A notre secrétaire générale confédérale Sophie Binet
• A nos camarades Cheminots de Versailles
• Au collectif de journalistes Disclose

Retrouvez ici les 3 motions de soutien

Motion de soutien à notre secrétaire générale confédérale Sophie Binet

« Les rats quittent le navire » cette phrase prononcé par Sophie Binet secrétaire générale de la CGT lui vaut une mise en examen.

Elle faisait suite à un chantage à l’emploi de Bernard Arnault qui estimait que le projet de surtaxe sur les entreprises, proposé par le gouvernement de François Bayrou, « poussait à la délocalisation ».

N’est-il pas plus violent de menacer de délocaliser après avoir accumulé des fortunes grâce aux aides publiques, aux infrastructures et au système éducatif et aux travailleurs de notre pays ?

Un collectif de patron classé à l’extrême droite, qui se sont senti visé par cette expression populaire ont porté plainte pour diffamation s’inscrivant dans un contexte général de régression sociale.

Au-delà de cette affaire, c’est la 5e procédure judiciaire contre un membre du bureau confédéral de la CGT en 2 ans. S’attaquer à un membre de la CGT, c’est s’attaquer à nous tous.

L’ensemble des organisations syndicales (CFDT, FO, CFE-CGC, UNSA, SOLIDAIRES, FSU), dans un communiqué, ont apporté leur soutien à Sophie Binet et ont fait leur « cette liberté de ton »

Les syndiqués CGT Thales, réunis en Assemblée Générale en décembre 2025, soutiennent sans réserve les déclarations de leur secrétaire générale tant sur la forme que sur le fond, demande l’arrêt immédiat des poursuites et de la criminalisation de l’action syndicale.

Motion de soutien à nos camarades cheminots de Versailles

A l’appel du syndicat de Thales Elancourt et de l’USTM78, les syndiqués CGT des entreprises du groupe Thales réunis ce 16 décembre en Assemblée Générale partagent leur indignation en apprenant les menaces exercées par la direction des lignes N et U du Transilien SNCF envers sept cheminots CGT, dont deux élues au CSE, deux représentants de proximité à la SSCT, un défenseur syndical des Yvelines et notamment Aliénor Ebling, secrétaire générale de l’Union Locale de Versailles et membre de la Commission Exécutive de l’Union Départementale.

Nos camarades sont accusés de « sabotage en bande organisée » suite à des témoignages falsifiés par corruption et pressions individuelles ainsi qu’à l’infiltration d’un groupe de discussion privé interne du syndicat par des agents de la direction. L’utilisation de captures d’écran obtenues de cette façon pour monter un dossier à charge constitue un délit d’entrave au fonctionnement syndical et une violation grave de la confidentialité des correspondances. Suite à cette « enquête » au scénario digne des pires films d’espionnage, ils subissent de lourdes procédures disciplinaires et quatre d’entre eux ont déjà été mis à pied à titre conservatoire.

Dans un contexte de radicalisation accélérée du patronat et du gouvernement à ses ordres dont témoignent la condamnation de Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l’UD CGT du Nord pour un tract en soutien à Gaza et la mise en examen absurde de notre secrétaire confédérale Sophie Binet pour avoir très justement dénoncé la veulerie des patrons du CAC40, ces méthodes d’intimidation toujours plus violentes envers les militants CGT nous inquiètent au plus haut point.

Ces procédures interviennent à point nommé pour purger l’entreprise de ses syndicalistes les plus combatifs – comme nous avons pu le constater par leur présence massive à la manifestation du 4 décembre pour sauver les emplois de l’usine Stellantis de Poissy – juste avant de lancer le processus de privatisation complète de la ligne N.

Ceux qui cassent notre industrie depuis des décennies sont les mêmes que ceux qui démantèlent nos services publics !

Partout, toujours, nous répéterons que s’attaquer à l’un de nos militants, c’est s’attaquer à la CGT toute entière !

Nous condamnons ces méthodes abjectes de police politique à la SNCF ainsi que toutes les pratiques répressives visant à criminaliser l’activité syndicale légitime, à intimider les militants qui défendent courageusement les intérêts des salariés et à porter atteinte aux libertés syndicales fondamentales !

Nous apportons notre solidarité totale et inconditionnelle à nos camarades cheminots de Versailles, à leur syndicat, à l’ensemble des militants de la fédération des cheminots CGT.

Nous exigeons :

• L’arrêt immédiat de toutes les procédures disciplinaires à leur encontre.
• L’abandon de toute accusation de sabotage en bande organisée.
• La reconnaissance pleine et entière de l’activité syndicale légitime.
• Le respect absolu des libertés syndicales et du dialogue social au sein du groupe SNCF.
• La fin définitive de cette offensive discriminatoire inadmissible du patronat contre les militants CGT.

Nous appelons l’ensemble des salariés du groupe Thales et au-delà à se mobiliser en soutien à nos camarades, notamment en participant nombreux au rassemblement organisé par le secteur cheminots Paris Rive Gauche ce vendredi 19 décembre à 9h.

Motion de soutien Disclose

Thales attaque Disclose en diffamation.

Son crime ? Ses révélations, preuves à l’appui, de la livraison à Israël, après le 7 octobre 2023, d’équipements indispensables pour faire voler ses drones. Ces derniers ont été utilisé dans la bande de Gaza. Thales a reconnu de telles ventes.

Dès lors, que recherche Thales en attaquant Disclose en diffamation ? Peut-être, en multipliant, les procédures en justice, une asphyxie financière du média en question afin de le faire taire.

Les médias d’investigations en général, et Disclose en particulier, sont utiles à l’information et par conséquent fait vivre la démocratie dans son ensemble.

Les syndiqués CGT Thales, réunis en Assemblée Générale en décembre 2025, soutiennent le média d’investigations Disclose dans sa quête de l’information juste et vérifiée et demande à Thales de retirer sa plainte en diffamation.