Fin octobre 2023, la direction du Groupe et de TAS présentait à la Commission Centrale d’Anticipation (CCA), une Gestion Active de l’Emploi (GAE) avec plan d’adaptation des effectifs d’environ 300 salarié.es et d’un plan de soutien industriel via notamment des transferts d’activités vers TAS. Mi-Janvier 2024, la CCA donnait alors un avis favorable à cette GAE.
Dès mars 2023, devant la presse et non devant les représentants des salarié.es de TAS ou du Groupe, Patrice Caine annonçait un plan de suppression de 1300 emplois dans le spatial dont 1000 en France sur TAS !
La CGT a alors été la seule organisation syndicale en France à se battre contre cette nouvelle GAE 2 et la suppression de ces 1300 emplois. La CCA a tout de même validé, avec l’aval de la CFDT, CFE-CGC et CFTC cette GAE 2.
Il faut savoir que l’activité spatiale est à la fois une activité cyclique, avec de gros projets longs, mais aussi une activité en fort rupture technologique dans les télécommunications. Il est donc suicidaire, au vu du temps nécessaire de formation, d’acquisition d’expérience, de savoir-faire spécifique au spatial, de vouloir s’adapter strictement au plan de charge immédiat, et encore plus suicidaire de vouloir supprimer des emplois pour des raisons de rentabilités court-terme, surtout dans un Groupe comme le nôtre qui possède une excellente santé financière.
Aujourd’hui, la charge est trop importante au niveau de TAS, la GAE 2 est non seulement suspendue mais un plan d’embauche est nécessaire. Cette situation d’instabilité, de pressions, de surcharges met en danger la santé physique et morale des salarié.es.
La CGT continue de se battre, y compris en justice, pour l’emploi, pour une stratégie industrielle de long terme, et des conditions de travail qui préservent la santé de toutes et tous.
Retrouvez via la vidéo ci-dessous l’action de la CGT sur ces 18 derniers mois.