Au regard des résultats du groupe Thales et des trop faibles propositions salariales de la direction, nous appelons chaque salarié à prendre part aux actions qui seront menées sur leur site pour obtenir une réelle politique salariale 2025.
Voici ce que nos organisations syndicales réclament :
- Un budget d’augmentation de la masse salariale d’au moins 3,5%, se décomposant ainsi :
- une Augmentation Générale de 120€ minimum pour toutes et tous
- un budget d’Augmentations Individuelles de 1,5 %
- La mise en place d’une réelle prime d’ancienneté progressive pour tous les salariés mensuels (nouveaux entrant comme anciens)
- L’application de la grille des Salaires Minimum Hiérarchique + 5% pour toutes les entités du groupe Thales
- Le retour sur le calcul de la part variable et l’abandon des contraintes supplémentaires instaurées en 2024
- La suppression de tout projet de rachat d’actions pour annulation
Non, ces revendications ne sont pas trop élevées, notre Groupe ne s’est jamais aussi bien porté économiquement ! De plus le plan d’actions de performances ayant permis à quelques hauts dirigeants de s’octroyer de confortables sommes, a nécessité un budget équivalent à 5,6% de la masse salariale de Thales SA pour quelques centaines de salariés ! Pourquoi alors accepter d’octroyer moins de 2% pour les 40 000 autres salariés ?
Nos organisations syndicales vous appellent à vous mobiliser lors des journées d’action que nous organiserons, sur tous les établissements de notre Groupe, de manière coordonnée.
Attention, comme d’habitude, nous nous attendons à ce que les directions vous appellent à rester en télétravail lors de ces journées d’action. Or vous n’avez aucune obligation d’accepter d’être en télétravail ce jour-là. En revanche, accepter ce télétravail, c’est cautionner la politique salariale minimaliste proposée par la direction du groupe. Alors Refusez cette politique ! Ne restez pas en télétravail.
À ceux qui choisissent de signaler activement les noms des personnes impliquées dans les actions NAO, il est important de rappeler qu’une telle démarche peut entraîner, en retour, une exposition similaire.
Pour que la direction cesse son mépris, pour obtenir une politique salariale qui rattrape nos pertes de pouvoir d’achat, de pouvoir de vivre, et rétribue l’accroissement de nos qualifications, la mobilisation et des actions de toutes et tous sont nécessaires.