Mépris de démocratie
La nomination de Michel Barnier comme 1er ministre, et la composition de son gouvernement, tournent le dos au vote des Françaises et des Français. Non seulement, Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et même s’aggraver avec le soutien du RN.
La colère est forte
Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques. Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or, cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table, à hauteur des moins fortunés, l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent, comme c’est le cas dans notre Groupe.
L’austérité c’est toujours pour les mêmes
Avec la bénédiction du patronat, UIMN en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires, et notre pouvoir d’achat continue à baisser !
Double utilité de se mobiliser le 1er octobre
MANIFESTER : pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes !
FAIRE GREVE : pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise de notre Groupe. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les résultats sont là et que les dividendes explosent !
Match retour contre la réforme des retraites
En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron est passé en force, il a été sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis législatives. Maintenant qu’il est encore plus minoritaire au parlement, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites par les député·es !
Chez Thales, toutes et tous en grève et dans la rue, dans l’unité la plus large enclenchons la bataille pour:
- Une grille unique des salaires dans notre Groupe, en partant de 2 000 € brut pour un emploi classé A1, et un rapport de 1 à 5 entre les salaires, ainsi qu’a minima un doublement de son salaire (à euro constant) dans la carrière ;
- La garantie du maintien du pouvoir d’achat par l’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC liée à l’inflation ;
- Une augmentation des pensions de retraite ;
- Arriver enfin, dans toutes les sociétés du Groupe, à une véritable égalité entre les femmes et les hommes ;
- Rénover et financer les services publics dans tous les territoires, notamment l’école, l’hôpital, l’enseignement supérieur et la transition écologique ;
- Abroger la réforme des retraites et instaurer une véritable pré-retraite Thales ;
- Renouer enfin avec un dialogue social permettant d’améliorer notre socle social Thales ;
- Défendre et développer l’emploi industriel en France, et pas uniquement les ECC Inde et Roumanie, répondant aux besoins de toutes et tous.
La CGT Thales appelle l’ensemble des salarié.es, y compris les autres organisations syndicales, à nous rejoindre le 1er octobre pour revendiquer l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires, le développement de l’emploi industriel et le financement de nos services publics.