Une mobilisation exceptionnelle
Ce jeudi 10 mars, sous l’impulsion de l’intersyndicale Groupe, des milliers de salariés du Groupe se sont mobilisés, sur la plupart des établissements du Groupe, et pratiquement 1000 salariés étaient présents à la Défense, devant le siège de Thales.
Toutes et tous réclamaient une politique salariale à la hauteur des enjeux, permettant de maintenir le pouvoir d’achat de toutes et tous, de reconnaitre l’expérience et l’accroissement des qualifications des salariés et de préparer l’avenir.
Malgré des milliers de salariés mobilisés tous les jeudis depuis pratiquement 2 mois et une pétition signée par environ 10000 salariés, la Direction de Thales campe radicalement sur une position dogmatique, idéologique, préférant privilégier encore plus les marchés financiers et les actionnaires au détriment de ceux qui créent la richesse de l’entreprise: les salariés. Le cout du capital pèse décidemment de plus en plus sur le Groupe.
Les résultats du Groupe vont au delà de toutes les espérances, pour preuve le rachat d’actions à hauteur de 800 millions d’euros.
Et maintenant ?
Pour la CGT Thales, la seule solution pour contraindre une direction sourde et aveugle face au mécontentement fort des salariés, face à l’exaspération de celles et ceux qui se sont adaptés sans relâche depuis 2 ans, qui se mobilisent tous les jours pour créer les richesses, pour faire progresser notre entreprise, est d’amplifier encore le mouvement, le monter d’un cran, de durcir les différentes actions.
La direction du Groupe semble en vouloir toujours plus, mais toujours plus pour les mêmes, les marchés financiers, les actionnaires, dont les dividendes vont représenter plus de 500 millions d’euros, dont le coût du rachat d’actions pour destruction va représenter 800 millions d’euros…et pour les salariés: rien, nada, des miettes…La direction campe sur sa position idéologique de ne pas revenir à une politique salariale au 1er janvier, souhaite même augmenter le temps de travail dans le Groupe, à contresens de l’histoire et du progrès social.
Face à une situation d’inflation galopante, face aux prix de l’énergie qui flambent, face à ce mépris, comment le qualifier autrement, de la direction, il apparait nécessaire d’appeler l’ensemble des salariés à participer à toutes les actions qui seront proposées dans les jours à venir et qui devront nécessairement avoir plus d’impact.