N’en déplaise à Nicolas Sarkozy qui se vante de gouverner un pays sans grèves ! L’allongement de la durée du travail, dont nos catégories vont être les premières victimes, intervient sur fond d’accroissement de la souffrance au travail.
L’augmentation et la banalisation à 235 jours au lieu de 218 de la durée annuelle du travail vont amplifier cette dégradation.
L’Ugict-CGT a fait les comptes et, en dépit des dénégations du ministre du Travail, nous affirmons que 235 jours de travail, cela nous conduit à cinq semaines de congés, plus les samedis et dimanches et le 1er Mai férié chômé.
C’est donc la suppression de toute compensation par des jours de RTT ou de congés excédant les cinq semaines et de tous les autres jours fériés.

La loi portant « rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail », discutée depuis le 1er juillet et votée en première lecture à l’Assemblée Nationale prévoit que sur «la base du volontariat», les « forfaités » en jours pourront travailler jusqu’à 235 jours, voir d’avantage en cas « d’accord ».

« modernisation du marché de travail »: encore un bien mauvais accord signé par le MEDEF et la CFDT, la CGC, la CFTC et FO. Flexibilité pour qui ? « ……se voulant au départ gagnant-gagnant, ………….,, l’accord n’est pas si équilibré. En effet, toutes […]