Noter tue
A peine replié le barnum médiatique du G20 de Cannes, sitôt rangés les sourires de façade et les déclarations d’amour entre Obama et Sarkozy, on est revenus à la réalité… façon gueule de bois. Ce sommet n’a rien réglé de la crise. Lundi dernier, c’est encore François Fillon, le préposé aux bonnes nouvelles, qui s’est attelé à la tâche pour annoncer un nouveau tour de vis social dont les quatre cinquièmes vont peser sur les salariés.

et les choix politiques d’austérité qui en découlent donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers et aux agences de notations.
Qui sont ces experts et par qui sont-ils chargés de distribuer bon et mauvais points aux États ?
Ce jeudi 29 avril, le secrétaire général de la CGT a renouvelé lors des 4 Vérités sur France 2 cette charge contre ces officines obscures, autoproclamées dont les notes provoquent des séismes financiers, économiques et sociaux dévastateurs.
impacte fortement les offres d’emplois déposées à l’Agence Pour l’Emploi des Cadres. L ’APEC annonce en effet une chute de 27 % des offres et des prévisions « au plus bas depuis 2002 » pour le deuxième trimestre. Outre la récession, la chute du niveau des investissements des entreprises s’avère particulièrement délétère pour l’emploi des cadres, explique l’APEC. La proportion d’entreprises de plus de 100 salariés qui recrutent des cadres, est tombée à 44%au 1er trimestre, contre 56%au 1er trimestre 2008 et « à peine plus d’une entreprise sur trois (36 %), contre une sur deux (48 %) l’an passé, prévoit d’embaucher au cours du 2ème trimestre ».Les salariés les plus qualifiés et en responsabilités ne sont donc pas épargnés par les effets de la crise, pas plus qu’ils ne le sont au final par les politiques de restructuration des entreprises. Dans ces derniers mois et même avant que n’éclate la crise des subprimes, l’industrie pharmaceutique pour ne citer qu’elle, a largement annoncé des dégraissages massifs. Si les feux de l’actualité sont naturellement braqués vers les fermetures d’usine et les réductions d’emplois dans la production, il ne faudrait pas imaginer que les entreprises renoncent à faire baisser le coût du travail qualifié.