Situation économique

Tous les salarié-e-s de Thales sont pleinement concernés par la manifestation du samedi 13 juin 2009

L’abstention est le fait marquant des élections européennes. Absentes également de la campagne électorale les questions de l’emploi et du chômage, de la précarité, du logements, des services publics, éducation et santé notamment, alors que ce sont des sujets vitaux pour la très grande majorité d’entre nous. Y-aurait-il une cause à effet ? La crise semblait, avoir été définitivement réglée (à coup de milliards d’euros versés aux banques et à des entreprises dites en difficulté) et ainsi elle allait disparaître comme par enchantement. Pourtant, le réel est bien là et la crise s’aggrave chaque jour. Le nombre d’entreprises qui ferment, celui des chômeur-se-s ne cesse de croître à raison, en moyenne, de 3 000 par jour.

Un 1er mai qui devrait faire date

On n’en sera pas surpris, la crise qui frappe de plein fouet l’industrie et le secteur de la construction en particuliermanif_1_er_mai_2009.JPG impacte fortement les offres d’emplois déposées à l’Agence Pour l’Emploi des Cadres. L ’APEC annonce en effet une chute de 27 % des offres et des prévisions « au plus bas depuis 2002 » pour le deuxième trimestre. Outre la récession, la chute du niveau des investissements des entreprises s’avère particulièrement délétère pour l’emploi des cadres, explique l’APEC. La proportion d’entreprises de plus de 100 salariés qui recrutent des cadres, est tombée à 44%au 1er trimestre, contre 56%au 1er trimestre 2008 et « à peine plus d’une entreprise sur trois (36 %), contre une sur deux (48 %) l’an passé, prévoit d’embaucher au cours du 2ème trimestre ».Les salariés les plus qualifiés et en responsabilités ne sont donc pas épargnés par les effets de la crise, pas plus qu’ils ne le sont au final par les politiques de restructuration des entreprises. Dans ces derniers mois et même avant que n’éclate la crise des subprimes, l’industrie pharmaceutique pour ne citer qu’elle, a largement annoncé des dégraissages massifs. Si les feux de l’actualité sont naturellement braqués vers les fermetures d’usine et les réductions d’emplois dans la production, il ne faudrait pas imaginer que les entreprises renoncent à faire baisser le coût du travail qualifié.

Face à la crise

Appel des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC,CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA. La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables […]

La crise prend racine dans les politiques antisociales

Il y a un an déjà éclatait la crise dite des subprimes, ces prêts immobiliers consentis outre-Atlantique aux ménages les moins fortunés, transformés par les établissements bancaires en valeurs mobilières « titrisées » pour être placés sur les marchés financiers. Partie des […]

Faillite financière

Tirer toutes les leçons de la crise financière et ouvrir la voie à une politique industrielle porteuse de progrès technologique et social L’éclatement de la bulle financière conduisant aux faillites successives de banques et à la chute des places boursières révèle en plein jour la fragilité et l’ineptie de cette économie spéculative déconnectée de la vie réelle.logo cgt thales Rappelons-nous comment les joueurs de «Monopoly » et de « Poker menteur » relayés par des médias bien pensants nous assénaient depuis des années leurs discours sur la nécessité de ne pas en demander trop sur les salaires et les investissements dans les hommes (formations, conditions de travail, RTT…).

Cent ans du 1er salon aéronautique

L’exposition « 100 ans de politiques industrielles dans le domaine de l’aéronautique » (organisée par le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales) nous permet de mesurer le fabuleux chemin parcouru dans tous les domaines « aéronautique, spatial et défense ». L’ensemble de […]

Situation économique, sociale, industrielle : besoin d’intervenir

Pour la première fois, un Président de la République participait à l’université d’été du MEDEF. Tout un symbole, mais pas seulement.code du travail Remise en cause des régimes « spéciaux », poursuite des attaques contre la retraite, mise en place de la franchise médicale, loi répressive contre les travailleurs immigrés et leur famille, casse programmée du contrat de travail : le licenciement serait remplacé par la notion de « séparation à l’amiable », recodification du code du travail, la protection des salariées réduite à sa portion minimale, nouvel « assouplissement » des 35 heures, fusion Anpe/Unedic avant la fin de l’année, non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois dès 2008, etc…