Retraite

Tentative de détournement.

Conseil d’Orientation des Retraites : la CGT rejette toute instrumentalisation La CGT s’est inquiétée mardi (23 mars)d’une « instrumentalisation » du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), composé de chercheurs, syndicalistes, dirigeants patronaux, parlementaires et représentants de l’État. Son rapport attendu mi-avril doit servir […]

"assimilés cadres" : baisse des droits acquis ?

Extraits de la lettre adressé par la CGT a la direction du groupe

 »Depuis un certain nombre d’années, des salariés de niveau IV 2 à V 1 (article 36 AGIRC) nous interpellent sur la baisse des droits acquis à la retraite complémentaire par rapport à la période où ils étaient « non assimilés cadre ».
La loi FILLON instaurant le droit à l’information individuelle des actifs sur leur future retraite avec notamment : la réception dès 56 ans de l’Estimation Indicative Globale (EIG), a multiplié les interrogations et nous a amené à nous pencher sur le dossier.
Pour se faire, nous avons recensé, avec difficultés, les tableaux de cotisations contractuelles ARRCO/AGIRC des différentes filiales, ce qui nous a permis de comprendre l’origine du problème.

Pour une maison commune des retraites.

Dans le débat qui va s’ouvrir sur la réforme des retraites, on sait à l’avance que le manque d’unité des salariés et des organisations syndicales serait un handicap dont MEDEF et gouvernement ne manqueraient pas de profiter comme ils l’ont déjà fait pour les réformes passées.
Que l’on se souvienne en effet : le gouvernement s’est d’abord attaqué aux salariés du privé en 1993, ensuite aux fonctionnaires en 2003, puis aux salariés des régimes spéciaux (Sncf, Ratp, industries électriques et gazières) en 2007. Chaque fois, les intérêts des uns ont été les « otages » de ceux des autres tandis que l’on pressentait bien que ce qui se tramait pour les premiers finirait par tomber sur le coin du nez des suivants.

Retraites, le "débat est lancé", la machine politico-médiatique à désinformer aussi : mise au point.

La retraite à 60 ans est ressentie comme un acquis social par 6 Français sur 10. C’est ce qui ressort d’un sondage BVA publiéretrenjean.JPG vendredi par Les Échos. Et ils ne sont que 34 % à estimer que l’âge de la retraite peut être repoussé en raison de l’allongement de l’espérance de vie. Le chef de l’État et le gouvernement le savent : ils ne pourront pas repousser l’âge de la retraite en misant sur le matraquage opéré depuis 20 ans autour du défi démographique. C’est que les choses ne vont pas d’elles mêmes dans l’esprit des salariés. En effet, aucune des mesures prises par Balladur, Veil, Fillon ou dans les accords AGIRCARRCO n’ont permis de remettre à flot les régimes de retraite. Les Français, et notamment les plus jeunes doutent de la pérennité de notre système solidaire. Mais ils sont aussi lucides sur la fin de la vie professionnelle.

RETRAITES : les deux années de majoration de durée d’assurance accordées aux mères doivent être intégralement maintenues

La MDA (deux années au maximum par enfant élevé jusqu’à 16 ans) a été créée pour réduire l’écart de pension de retraite constaté entre les hommes et les femmes dès lors que la carrière d’un grand nombre d’entre elles était incomplète (et le reste aujourd’hui, notamment du fait de l’allongement de la durée de cotisation ouvrant droit à retraite à taux plein). Le bénéfice de cette MDA n’est donc pas jusqu’à aujourd’hui subordonné à une interruption d’activité.

Big Bang des retraites dès 2010 ?

A entendre François Fillon pour le gouvernement ou Laurence Parisot pour le Medef, le moment serait enfin venu de régler « une fois pour toutes » le « problème » des retraites et cela au moyen d’une réforme ultime à réaliser dès 2010 et, au plus tard, d’ici 2012. De quoi s’agirait-il ?

Retraites complémentaires Arrco et Agirc : le Medef tente de passer l’allongement en force

A quelques jours de la mobilisation unitaire interprofessionnelle du 19 mars, le patronat a encore donné une bonne raison aux salariés de se mobiliser. Il a réussi à se mettre tous les syndicats à dos lors de la séance de négociation sur les retraites complémentaires qui doivent définir les paramètres (cotisations et pensions) des régimes ARRCO (pour tous les salariés) et AGIRC (pour les cadres).

AGIRC-ARRCO (la pétition)

Depuis 1993, le niveau de nos futurs droits à retraite ne cesse de diminuer… En effet, face à l’allongement de notre espérance de vie et à l’arrivée à l’âge de la retraite des classes nombreuses du babyboom, gouvernements et MEDEF […]

Quelle est la nouvelle donne pour nos retraites ?

Des négociations pour l’avenir des nos retraites complémentaires commencent le 27 janvier.
L’ARRCO pour l’ensemble du personnel THALES et l’AGIRC pour le personnel IV II (K 270) à Ingénieurs et Cadres, sont des régimes de retraite complémentaire obligatoire.
lamaisonderetraite.JPG L’ARRCO et l’AGIRC fonctionnent sur le principe de la répartition et de la solidarité entre générations : en cotisant, les actifs d’aujourd’hui acquièrent des droits à la retraite et financent les pensions des retraités actuels.
Dans cette période de crise financière beaucoup d’entre vous ont entendu et sûrement pensé : « heureusement que notre système de retraite est sur la base de la répartition, car qu’en serait-il avec des retraites individualisées par capitalisation ? ». Nous le voyons, aujourd’hui, pour le PERCO où en peu de temps l’abondement a été perdu par la baisse des cours et nous pouvons craindre que ce n’est pas fini.
L’ARRCO et l’AGIRC sont gérés paritairement (MEDEF et Organisations Syndicales). Ces deux institutions ne sont pas déficitaires à ce jour, mais le papy-boom et le chômage posent à terme des besoins de financement nouveaux.

Réforme des retraites : l'enjeu 2009

Ingénieurs, cadres, technicien(ne)s, agents de maîtrise, VRP, ne laissons pas remettre en cause nos droits à retraite : %%%((/public/./.logo_ugict2_t.jpg|ugict 2|R|ugict 2, dec 2008))  »L’AVENIR DE LA RETRAITE DES « CADRES » AGIRC, ET, A TERME, CELUI DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE DE TOUS LES SALARIES « CADRES » ET « NON CADRES » ARRCO SE JOUERA DEBUT 2009 ! »____

Retraite : où en est on aujourd'hui ?

Aujourd’hui le constat est partout le même : le taux de remplacement du salaire par la pension de retraite pour les salariés du secteur privé (CNAV-ARRCO-AGIRC) baisse continuellement depuis 1993. Cette baisse s’accentue au fil des ans et aboutira, à terme, à des pensions de retraite représentants moins de la moitié du salaire d’activité (43 % pour les cadres à l’horizon 2040-2050). retraite1Cette baisse du niveau des pensions résulte de choix délibérés :  Différer les départs au-delà de 60 ans pour les salariés qui auraient les conditions (de plus en plus draconiennes) de partir à 60 ans et qui devant un taux de remplacement si faible préféreront continuer à travailler.  Se désengager du financement de la retraite par répartition par essence même collective, solidaire, sécurisée, afin de lui substituer à terme des systèmes d’épargne retraite par essence même individuels, risqués, beaucoup plus coûteux, et foncièrement inégalitaires.