Le 26 avril, la CGT a signé cet accord cadre, proposé à titre expérimental. Des négociations doivent s’ouvrir rapidement dans les sociétés du Groupe pour permettre d’encadrer ce type de travail « à domicile ».
Le 26 avril, la CGT a signé cet accord cadre, proposé à titre expérimental. Des négociations doivent s’ouvrir rapidement dans les sociétés du Groupe pour permettre d’encadrer ce type de travail « à domicile ».
Les accords sociétés devront s’appuyer sur cet accord cadre pour mieux maîtriser le temps de travail des salariés hors des locaux de l’entreprise, en supprimant au moins partiellement le travail « gratuit » de type nomade, et en conservant un large collectif de travail.
Les suppressions d’emplois, la surcharge permanente de travail, la conciliation vie privée/vie professionnelle, le trajet domicile-travail sont les problèmes les plus difficiles à vivre pour les salariés, et cela risque encore de s’aggraver dans les années à venir.
Le télétravail serait la solution miracle pour répondre à ces problèmes. En théorie, sa pratique pourrait se révéler intéressante … mais la réalité est bien autre, et le vécu des salariés en télétravail est bien plus complexe.
Le danger est de voir toutes les limites supprimées : peu importerait que l’on travaille la nuit, les week-ends ou en vacances, pourvu que l’on atteigne les objectifs qui nous sont imposées via les EAA.
Les politiques que nous subissons actuellement, en tant que salariés, de réductions de coût comme les « 5S » les applications du « LEAN » ou encore les effets de « PROBASIS » (économie affichée de 1,5 millions d’euros) avec entre autre la mise en place de services partagés (TGS), sont contre-productives, ont des répercussions sur l’emploi et mènent à la non-qualité de nos matériels vendus !
Cette volonté à vouloir nous prendre pour des salariés interchangeables et polyvalents, occulte nos qualités personnelles et a des répercussions sur notre travail ! Ce n’est pas en déshumanisant le travail qu’il sera de meilleure qualité.