Pour une maison commune des retraites.
Dans le débat qui va s’ouvrir sur la réforme des retraites, on sait à l’avance que le manque d’unité des salariés et des organisations syndicales serait un handicap dont MEDEF et gouvernement ne manqueraient pas de profiter comme ils l’ont déjà fait pour les réformes passées.
Que l’on se souvienne en effet : le gouvernement s’est d’abord attaqué aux salariés du privé en 1993, ensuite aux fonctionnaires en 2003, puis aux salariés des régimes spéciaux (Sncf, Ratp, industries électriques et gazières) en 2007. Chaque fois, les intérêts des uns ont été les « otages » de ceux des autres tandis que l’on pressentait bien que ce qui se tramait pour les premiers finirait par tomber sur le coin du nez des suivants.