Retraite à 63 ans ? non merci ?

Le gouvernement et sa majorité distillent les annonces sur le contenu de la réforme des afficheretraite60ans.JPG retraites dont le texte sera envoyé aux organisations syndicales le 15 juin au soir. Des organisations qui, pour le coup, ne pourront pas être qualifiées de « partenaires sociaux » tant le contenu qui se dessine emprunte aux revendications patronales et tant le dialogue social aura été foulé aux pieds durant tout le processus d’élaboration du texte. Vendredi, c’était au tour du président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, de se prononcer officiellement pour un report de l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans, avec une mise en oeuvre progressive d’un trimestre par an. La patronne des patrons ne sera donc pas tout à fait aux anges, mais pas de quoi bouder quand même… Elle qui proposait une mise en oeuvre à raison d’un semestre par an. La CGT tout comme une large partie de l’opinion est attachée à cette norme sociale de 60 ans pour un départ à la retraite, car tout le monde sait que de 60 à 65 ans ce sont les meilleures années de retraite, mais que ce seraient aussi les pires années au boulot.

Retraites : le rendez vous du 24 juin

Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Appel à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin

Les organisations syndicales CFDT, CFTC , CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 videoimg.JPGpour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.

Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.

Les docteurs Diafoirus vont tuer leurs malades…

crise financière…… Mais qui sont donc ces agences de notation qui font en ce moment la pluie et le beau temps ?
Grec.jpg Qui sont ces experts et par qui sont-ils chargés de distribuer bon et mauvais points aux États ?
Qui sont ces docteurs Diafoirus qui viennent de décréter la faillite de la Grèce, l’Espagne, le Portugal afin de leur prescrire des purges économiques bonnes à tuer le malade ?
Mardi dernier, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note du Portugal au prétexte de finances publiques « structurellement faibles » malgré des mesures de rigueur très contestées par les syndicats. Elle a ajouté à cela un tableau pessimiste faisant craindre une future nouvelle décote. Après Athènes, Lisbonne est ainsi dans le collimateur des marchés financiers. A Lisbonne la réponse de l’exécutif ne s’est pas faite attendre : « le pays doit répondre à cette attaque des marchés », a estimé, mardi, le ministre des Finances.