Lancé initialement à l’appel des syndicats de Thales Services, tellement la politique salariale annoncée s’apparentait à du mépris (0,8 %, un point c’est tout), l’initiative de la journée de manifestation a été reprise par de nombreuses sociétés de Thales : Thales Communications, Thales Optronique, Thales Air Systems, Thales Avionics Electrical Systems, Thales Alenia Space, Thales Systèmes Aéroportés, Thales Avionics.
Avec peu de préparation et sans appel en intersyndical au niveau du groupe, ce que la CGT avait souhaité et proposé, nous nous sommes retrouvés devant le siège social de Thales à 600 salariés.
A cela se rajoute des actions dans les établissements de province tel à Brest, Toulouse, Cholet, ce qui fait qu’il faut plus que doubler le nombre de salariés en lutte au même moment.

Alors que dans les unités du groupe, les directions considèrent avoir fait leurs devoirs dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires, les salariés , dans certains centres considèrent, avec certaines de leurs organisations syndicales, que le compte n’y est pas. […]

Dans un tract diffusé dans le groupe suite au réunions de “cadrage” la CGT précise sa plate-forme de revendication en ce qui concerne les salaires.