Les 2, mon président, pourrait-on dire !
Mais ce n’est pas si simple.
Alors que des millions de personnes luttent pour s’opposer à la casse de notre système de retraite solidaire et que 70 % des salariés sont opposés à cette réforme, il serait incongru qu’un syndicat favorise le versement d’une prime venant immanquablement baisser les sommes allouées aux politiques salariales Thales. En effet, cette prime est exonérée de toutes cotisations, et donc viendrait à nouveau réduire les recettes permettant le financement de nos retraites.
Nous pouvons affirmer que les 4 millions d’euros, consacrés par Thales à cette prime, se font par ponction sur le budget des NAO, et que de ce fait, les salariés sont perdants, deux fois :
- La première, par une politique salariale et des mesures récurrentes inférieures à ce qui était possible.
- La deuxième, par l’exonération pour le salarié, mais surtout l’employeur, des cotisations à verser à la Sécurité Sociale et donc à nos retraites.
Par conséquent, la CGT Thales s’est concentrée jusqu’à ce jour sur deux choses :
- Les NAO pour le juste paiement des qualifications des salariés.
- La lutte pour la défense et l’amélioration de nos systèmes de retraites.
Aujourd’hui, notre action se poursuit, et bien que nous ne lâcherons pas sur ces sujets, le versement d’une prime, si elle doit se faire, doit l’être en faveur des bas salaires jusqu’au plafond de la Sécurité Sociale et totalement décorrelé de la politique salariale.