Neuf syndicats de la fonction publique appellent à faire du 9 mai une journée de grève et de manifestation pour la défense du service public en France. La Commission Exécutive confédérale du 16 avril a décidé de faire de cette journée une journée d’action interprofessionnelle, tout en restant sur le seul mot d’ordre qu’est la défense du service public.
Comment ne pas se sentir concerné par cet appel lorsqu’on est salarié de la métallurgie, salarié de Thales ? Car comment défendre efficacement l’industrie, voire sa réimplantation et son développement dans nos régions, sans des services publics à la hauteur des nécessités actuelles ?
La fermeture d’hôpitaux, de maternités, de salles de classe, de postes, la réduction de l’entretien d’infrastructures tels les ponts et les routes, génèrent deux phénomènes :
- La fuite de populations entières (et en particulier les jeunes) vers les grands centres urbains,
- La perte d’attractivité de nos territoires en matière d’implantation manufacturière.
Pour ces raisons, lutter avec nos collègues des services publics, c’est aussi lutter pour nous car c’est se donner les moyens pour crédibiliser nos revendications d’une industrie de haut niveau drainant le territoire et répondant aux besoins des populations.
De ce fait, la FTM-CGT et la CGT Thales se joignent à l’appel confédéral en appelant les salariés de la métallurgie à faire du 9 mai une journée de lutte qui va peser dans le paysage actuel, convaincus que nous sommes qu’il n’y a pas d’industrie et donc des droits de haut niveau sans service public.