On le savait, que l’arrivée de Dassault, il y a 3 ans, dans le capital de Thales allait chambouler la stratégie du Groupe.
La désignation de Luc Vigneron, conjointement par les deux actionnaires principaux qui sont l’Etat (27 %) et Dassault Aviation (26 %), avait déjà donné quelques pistes.
Après s’être illustré à Nexter, en divisant l’effectif par quatre pour redonner en quelques années un résultat net de plus de 10 %, on ne pouvait qu’être inquiet.
Dès sa première année, il a pris deux décisions majeures pour le futur de Thales :
• Réorganisation du Groupe en donnant une grande autonomie aux pays.
• Mise en place d’un plan d’économie dit « Probasis » de 1,3 milliard d’euros en 5 ans.
Ces décisions vont entrainer tout le reste :
• Mise en place partout d’une nouvelle organisation du travail : le Lean.
• Centralisation des services partagés avec une sensation permanente de fuite en avant.
• Délocalisation d’activités productives avec la mise en concurrence avec les pays les moins disant sociaux.
• Vente d’activités qui pour le PDG ne sont pas « cœur de métier » (traduire insuffisamment rentable pour l’actionnaire Dassault).
Au delà de l’aspect lié aux individus et à leur parcours, c’est sur une stratégie qu’il convient porter les critiques : lire le tract