Suite à la non-signature de l’accord proposé en 2011, nous nous sommes engagés dans cette nouvelle négociation avec les conceptions suivantes :
- Obtenir la plus grande information et participation possible du personnel au processus de négociation, par l’obtention d’heures d’information syndicales spécifiques. Nous avons été bien seuls sur cette exigence …
- Résultat : refus catégorique de la Direction ;
- Obtenir que les salariés bénéficient du même principe, pour l’instant favorable aux seuls actionnaires, à savoir : versement de dividendes = déclenchement du versement de l’intéressement. Là encore, nous étions bien seuls …
- Résultat : refus outré et tout aussi catégorique de la Direction ;
- Encadrer les critères financiers et d’auto-exploitation par des éléments concourant à une organisation du travail plus humaine, plus saine, et préservant durablement un emploi de qualité, y compris sur le plan industriel. Par exemple : abaisser les exigences en matière de résultat d’exploitation et jalons pour percevoir l’intéressement, si les indicateurs suivants n’étaient pas respectés sur les trois années de l’accord :
– les volumes d’embauches et d’effectifs
– la résorption progressive des dépassements d’horaire
– la limitation graduelle du recours aux horaires atypiques
- Résultat : refus toujours aussi catégorique de la Direction.
Malgré notre approche constructive, nous nous sommes heurtés au refus dogmatique de la Direction et à l’indifférence des autres organisations syndicales.