La mobilisation du 18 février (pétition débrayages…) dans les sites de Thales a permis la réouverture des NAO dans les entreprises, mais …
Résultats de ces nouvelles « négociations » dans tout le Groupe :
- une augmentation d’environ 0,2 % de la masse salariale mensuels : + 0, 2 % d’AG avec un talon de 30 € (soit 4 à 6 € de plus )
- un plancher de 2000 a 2200 € pour le 13eme mois
- I/C : + 0, 2% pour les AI
Et rien de plus.
C’est inacceptable car pas à la hauteur des revendications.affichées !
Les revendications CGT demeurent :
- salaire de base minimum à Thales de 2000 €
- augmentation de 4% avec un plancher de 150 € jusqu’à une rémunération de 10 000 €
- salaire minimum hiérarchique à 115 % des minima conventionnels
- arrêt de la précarisation des rémunérations, avec l’intégration des parts variables dans les salaires sous forme d’AG
- règlement de toutes les discriminations et en particulier celles faites aux femmes
- respect des évolutions de carrière des débutants et en particulier des BAC + 2 et I/C (comme affirmé dans les engagements groupe en 2008 et 2009)
- revalorisation conséquente des salaires des stagiaires et des apprentis
Si notre mobilisation a fait évoluer les propositions de la direction, nous sommes encore loin du compte, pas même des minimums de celles de l’intersyndicale. Les salarié-e-s et représentants CGT des salarié-es, ne considèrent pas acceptable ces propositions salariales.
Ce sont des provocations et du mépris fait a celles et ceux qui jour après jour produisent les richesses de Thales ! En outre, cette politique ajoute à la démotivation et met en danger la réalisation des affaires.
La CGT a fait des propositions aux autres syndicats afin de construire sans attendre et comme initialement prévu la poursuite de la mobilisation. C’est le message que nous font parvenir les salarié-e-s .
Extrait de la déclaration de l’intersyndicale faite lors de la manifestation du 18, devant le siège :
« Que voulons nous ? Que la direction reconnaisse notre professionnalisme. Qu’elle reconnaisse que sans celui-ci , sans l’implication et l’engagement de tous , au quotidien, ce groupe ne serait pas ce qu’il est …
Nous voulons être res-pec-tés !
Ce ne sont pas les miettes que l’on nous lâche qui le permettent …
C’est inacceptable ! «
Et un peu plus loin, nous disions : » Elle (la direction) se f… de nous »
Nous avons contraint la direction à rouvrir les NAO. Mais elle est toujours aussi sourde aux revendications des 10 000 salariés qui ont signé la pétition, aux manifestations du 18 et maintenant aux débrayages, blocages d’entreprises
Et à ce jour, nous répétons que :
« C’est inacceptable ! » et la direction (continue) de « se f.… de nous » !
La CGT appelle tous les salariés à accroître dans l’unité :
– les manifestations, débrayages
– à se rassembler devant le siège à Neuilly à une date à déterminer en intersyndicale
Les négociations ne sont pas closes ainsi !
Pour la satisfaction des revendications de toutes et tous
Il nous faut accentuer partout la lutte