Les 11 décembre et 22 janvier, l’ensemble des organisations syndicales ont partagé le même constat de dégradation des minima conventionnels des ingénieurs et cadres :
· Dégradation du pouvoir d’achat qu’ils garantissent.
· Retard sur l’évolution du plafond de la sécurité sociale impactant négativement la retraite Agirc, son financement et l’équilibre de cette caisse complémentaire.
· Tassement de la reconnaissance du titre d’ingénieur par rapport au SMIC.
· Niveau des minima n’assurant pas une insertion satisfaisante des jeunes ingénieurs.
Mais au final, le 5 février, la CGC, la CFTC, FO et la CFDT ont accepté la proposition de l’UIMM d’augmenter de 1,5% les minima ingénieurs et d’aligner le coefficient 60 sur le 68.
Autant dire que cet accord entérine une nouvelle aggravation de tous ces éléments dénoncés auparavant de manière unanime par les organisations syndicales.