10 septembre pour une rentrée offensive.

La CGT a souhaité une initiative d’action interprofessionnelle dès les premiers jours de septembre.
Elle se tiendra le 10 septembre prochain à l’appel de plusieurs organisations syndicales dans tout le pays.
emploisalaireretraite2013Screenshot.jpg Elle se situe au cœur d’une campagne de mobilisation pour l’emploi, les salaires, l’amélioration des conditions de travail, la protection sociale et la retraite à 60 ans.
Évidemment, cette rentrée sociale sera marquée par le débat d’un nouveau projet de réforme des retraites
Avec un patronat à la baguette, le gouvernement actuel entend prolonger ce qui avait été initié par les dirigeants politiques précédents.
Tout est bon pour justifier ce nouveau projet de recul social qui va frapper toutes les générations proches, notamment les plus jeunes dont 20 % sont privés d’emploi ou largement précarisés : le déficit et la dette publique, les directives européennes, l’évolution de l’espérance de vie des citoyens, le prix du travail etc.

Evidemment, cette crise ne frappe pas tout le monde de la même façon.
Quand bon nombre de salariés continuent à subir des restructurations et le chômage, d’autres continuent à s’enrichir de plus en plus à l’image de quelques patrons importants d’entreprises françaises. Ainsi, les 500 plus grosses fortunes françaises se sont enrichies de 25 % en un an.
Le nouveau Président du MEDEF vient d’appeler le Président de la France, à faire du pays, un nouveau paradis fiscal. Pourtant, les aides publiques se multiplient sous forme de crédits d’impôts, d’allègements de cotisations de toutes sortes. Elles atteignent les 200 milliards d’euros sans la moindre contrepartie.
Aujourd’hui, c’est toute la cohérence de notre modèle social qui est dans le collimateur du Patronat.
Leur modernité, c’est que les nouvelles générations vivent plus mal que celles qui les ont précédées.
NOUS REFUSONS TOUT NOUVEAU RECUL SOCIAL. NOUS PENSONS AU CONTRAIRE QUE NOTRE AVENIR NE PEUT SE CONSTRUIRE QU’AVEC DES AVANCEES IMPORTANTES.
Nous refusons cette course effrénée à la compétitivité présentée comme la seule solution aux problèmes d’emplois.
Au contraire, chacun est à même de constater les dégâts occasionnés par ce concept érigé en dogme qui conduit à une casse industrielle et sociale.
Nous y opposons le besoin d’efficacité économique et sociale dans des entreprises où les salariés sont respectés.
Cette efficacité passe par de meilleurs salaires, plus d’emplois, une autre organisation du travail moins flexible pour les femmes et les hommes, de meilleures conditions de travail… Nous refusons l’idée que le travail représente un coût qui serait la cause de tous nos problèmes lorsqu’on sait que 50 % des salariés en France gagne moins de 1700 euros nets par mois.
Augmenter les salaires en commençant par les plus bas c’est-à-dire le SMIC, ce n’est pas un luxe pour les centaines de milliers de salariés concernés.

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