Ce traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), élaboré sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, fait de la pression sur les besoins sociaux la variable essentielle dans l’objectif de réduction des déficits publics. Alors que les salariés ne sont en rien responsables de la crise, ils seraient les seuls à en payer les frais.
Avec les organisations syndicales membres de la Confédération européenne des syndicats (CES), la CGT s’oppose à ce traité. La France ne doit pas le ratifier car sa mise en oeuvre entraverait de fait toute perspective de nouvelle politique sociale et économique, pourtant indispensable si l’on veut contribuer à sortir durablement l’Europe de la crise.