Réunie le 16 février, la Commission de suivi de l’Accord Anticipation s’est vu :
- d’une part, dans un premier temps, refusé d’aborder les justifications des annonces relatives aux questions d’emploi au niveau du groupe (jusqu’à 1500) et de certaines filiales (Thav, TR6, Tosa, Thales SA), alors que les organisations syndicales en avait fait expressément la demande.
- d’autre part annoncé concernant Thales Avionique que la direction souhaite traiter toutes les “problématique d’emplois” de Thav, GAE en cours (hors les 54 MAD déjà notifiées) et annonces faites dans le cadre du Plan d’Adaptation de Effectifs, au travers d’un projet de PDV (Plan de Départ Volontaire), et non plus par l’application des dispositions d’anticipation.
Alors que précisément l’Accord Anticipation prévoit des procédures et des mesures destinées à prévenir les problèmes d’emplois et leurs conséquences, la Direction du groupe semble vouloir “reprendre la main” et revenir à des PSE (Plan de Suppression dit de sauvegarde d’Emploi) classiques, sous la formes de PDV, dispositif non négocié et qui la dispense de bon nombre de procédures protectrices des salariés fixées par le code du travail.
C’est aussi revenir sur des pratiques de dialogue social largement affichées par ailleurs quand il s’agit de promotion médiatique.
Au delà des justifications économiques plus ou moins démontrées sur la pertinence de mesures envisagées, la CGT de Thales entend faire respecter les engagements pris et les accords signés.
à suivre……