Ce jeudi 29 avril, le secrétaire général de la CGT a renouvelé lors des 4 Vérités sur France 2 cette charge contre ces officines obscures, autoproclamées dont les notes provoquent des séismes financiers, économiques et sociaux dévastateurs.
L’annonce de la dégradation de la note attribuée à certains Etats comme le Portugal ou la Grèce ou l’Espagne par les fameuses agences de notation n’en finit pas de faire couler de l’encre, de justifier des séances de marchés boursiers à la baisse.
Les “spécialistes” écument les plateaux de télé pour prédire que même la France ne serait pas à l’abri d’une telle annonce.
Ces affaires ne sont pas sans rapport avec la réforme des retraites dans laquelle le gouvernement a engagé le pays, pas plus qu’avec la politique de “réduction des dépenses publiques”.
C’est ainsi que dans une récent interview au Journal du Dimanche, puis à plusieurs reprises ces derniers jours, le secrétaire général de la CGT a rapproché les deux dossiers.
Dans le JDD, Bernard Thibault accuse le gouvernement “d’empêcher un vrai débat transparent sur les solutions à apporter aux régimes de retraite. Il semble plus préoccupé de faire une réforme pour donner des gages aux agences de notation, ces milices privées qui font pression sur la Grèce, le Portugal ou l’Espagne pour baisser les dépenses sociales et préserver les intérêts du capital au détriment des salariés”.