Les négocations (NAO) 2010) : la CGT revendique la redéfinition des salaires à Thales.
Alors que les institutions financières semblent renouer avec la croissance (la BNP a provisionné environ 1 milliard d’euros pour verser des bonus à ces cadres dirigeants), force est de constater que pour l’emploi, les salaires et l’investissement, la crise est toujours bien présente. Après que des dizaines de milliards d’euros d’argent public aient été injectés dans le système économique et financier français, force est de constater que la spéculation financière est repartie de plus belle.
lire le tract avec les propositions de la CGT du groupe
Minima branche : 4 organisations syndicales sur 5 refusent de signer l’accord sur les minima IC 2010.
L’UIMM (le patronat de la métallurgie, branche dont dépendent l’ensemble des sociétés du groupe Thales) avait déclaré à la négociation du 23 décembre 2009 vouloir faire de cet accord un signe fort de la solidarité des organisations syndicales et du patronat face à la crise. Elle voulait qu’il donne le ton pour les négociations territoriales des minima ouvriers, techniciens, administratifs et agents de maitrise (OETAM) ; et au-delà pour les NAO d’entreprises. Au contraire, 4 organisations syndicales sur 5 ont refusé de cautionner l’idée que face à la crise patronat et organisations syndicales faisaient cause commune sur l’idée de « contenir » les salaires au nom de la crise.
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