Pandémie d’annonces et circulaires : la grippe serait-elle l’arbre qui cache la forêt ?
La vigilance est de mise face aux textes qui pourraient contourner le code du travail.
Beaucoup de bruit pour un virus peu virulent, qu’on dit contagieux mais pas encore présent. De mauvaises ( ?) langues se demandent si le véritable but du gouvernement, si prompt à réagir, ne serait pas de gripper la rentrée sociale
Les ministres n’ont pas hésité à faire du zèle en occupant l’espace médiatique, même en période estivale.
La canicule de 2003 a servi d’exemple : on ne peut donc critiquer le gouvernement de vouloir anticiper le pire, allant dans le sens de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Comme le soulignait en 2007, a propos de la grippe aviaire, un séminaire de l’institut national des hautes études de sécurité : « il ne serait pas pardonné au gouvernement français de n’avoir pas envisagé le pire. » « la restauration de la confiance semble être à ce prix »
Les plans blancs et circulaires aujourd’hui évoqués datent d’ailleurs de cette époque. La réalisation apparaît moins convaincante. Par contre, il n’est pas exclu que gouvernement (et patronat ?) comptent bien mesurer l’effet test d’une circulaire permettant aux employeurs « d’arranger » le code du travail ( circulaire DGT 2009/16 du 3 juillet 2009) .
Le Direction du groupe, embrayant sur le contexte, a publié une note du 27 juillet mentionnant des dispositions à envisager en cas de pandémie et si la grippe se déclare.
Passant outre aux obligations légales, le rôle des instances représentatives est délibérément ignoré par cette note. Or ces dispositions relevant et de la santé, et de la vie économique de l’entreprise, et de l’organisation du travail, les CHSCT, CE, CCE, délégués du personnel sont parties prenantes du problème.
La CGT de Thales réagit à ces manquements…(voir annexes)