Il y a un an déjà éclatait la crise dite des subprimes, ces prêts immobiliers consentis outre-Atlantique aux ménages les moins fortunés, transformés par les établissements bancaires en valeurs mobilières « titrisées » pour être placés sur les marchés financiers. Partie des États-Unis, cette énième convulsion du « capitalisme financier », suite logique du krach de la « nouvelle économie » de 2000, s’est propagée à de nombreux pays (Royaume-Uni, France…) causant des dégâts plus ou moins graves. Elle s’accompagne aujourd’hui d’un durcissement des conditions de crédit, durcissement défavorable à l’activité. Pour grave qu’elle soit, la crise financière, avec ses conséquences pour les travailleurs et pour l’économie, est la manifestation d’une crise structurelle beaucoup plus profonde qui résulte des années de déflation salariale, de récession sociale. Son issu nécessite de rompre avec les politiques anti-salariales et antisociales.
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