Les mains sales du patronnat cherchent à s'essuyer sur la CGT

Caisse noire de l’uimm
caissenoireuimm Lettre ouverte au journal le monde et déclaration de le fédération CGT de la métallurgie

Le journal «Le Monde», daté du 25 juillet 2008, s’appuie sur des déclarations d’un ancien collaborateur de l’UIMM pour évoquer un financement de la CGT par le syndicat patronal.

Depuis que le scandale de la caisse noire de l’UIMM a éclaté, le patronat de la métallurgie n’a de cesse de se défausser de sa culpabilité en prétextant que les sommes occultes ont servi à financer les organisations syndicales. Sans jamais apporter le mondre début de preuve, un ancien collaborateur du syndicat patronal de la métallurgie met en cause la CGT. Un comble ! La CGT contre laquelle les « maîtres de forges » avaient créé cette caisse anti-grève est salie par les coupables. C’est un peu vite oublier que ces fonds ont servi à financer des syndicats fascistes, des nervis pour combattre la CGT. La CGT et sa fédération de la métallurgie démentent tout financement syndical par le patronat et réclament que la justice tire cette affaire au clair.

C’est la première fois qu’un représentant du patronat cite nommément notre organisation syndicale. Ces déclarations et cette accusation sont évidemment sans fondement et bien sûr sans preuve.
Les propos, s’ils étaient confirmés, s’apparenteraient à la diffamation et seraient traités comme tel par la CGT. La CGT n’a eu de cesse de condamner le scandale de l’UIMM, l’existence d’une caisse noire servant à casser les grèves, en finançant les entreprises lors de conflits sociaux. Bernard Thibault s’est largement exprimé sur ce scandale lors de notre congrès fédéral, en mars dernier à Lyon, en évoquant les milliers de militants syndicaux qui sont victimes, depuis des décennies de la répression, des brimades et des licenciements. Le patronat voudrait transformer les victimes en coupables ; le mensonge est trop gros. . Nous exigeons plus que jamais que toute la lumière soit faite sur le scandale de la caisse noire, sur les sorties d’argent liquide car à ce jour, UIMM et MEDEF se renvoient les responsabilités, sans que la vérité soit établie. D’ailleurs, la nouvelle équipe dirigeante de l’UIMM et des patrons d’entreprises assument cette caisse antigrève qu’ils qualifient de caisse de solidarité patronale. . Enfin, nous exigeons que l’argent détourné sur le dos des salariés leur soit restitué sous forme d’augmentation de salaire alors que l’ensemble des minima de la profession démarre en dessous du SMIC. Nous ne nous laisserons pas détournés de nos objectifs d’actions revendicatives, au moment où les exigences montent dans le pays.
Décl. de la Fédération de la métallurgie du 24 juillet 2008

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