Plouf !

S’il fallait décerner des prix de persuasion c’est incontestablement à Laurence Parisot, la patronne des patrons qu’il faudrait décerner une mention spéciale pour avoir réussi à convaincre le gouvernement en moins d’une semaine de transformer la fameuse prime aux salariés annoncée hâtivement par Nicolas Sarkozy en un simple abondement des dispositifs existants.

La "prime" dont personne ne veut

Nicolas Sarkozy n’est décidément jamais autant lui-même que dans ce rôle de pourfendeur, seul contre tous, chevalier blanc défendant le peuple qui souffre et « la France qui se lève tôt » contre toutes les forces qui empêchent la réforme, le mouvement. Jamais aussi brillant que dans l’imposture cynique et les roulements d’épaules.
Avec la question des salaires, il nous l’a joué ces derniers jours sa partition favorite, celle du bateleur sur ses tréteaux de campagne.
En rechaussant les bottes du candidat « du pouvoir d’achat » à un an de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a soulevé les réactions incrédules voire hostiles du patronat et le rejet des organisations syndicales en annonçant les contours d’une prime obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés.

Lutte pour les salaires à TCF : elle continue

La direction a pu mesurer, le 5 avril, la profondeur du mécontentement.Que le directeur du site veuille,à Magellan, couper des chaînes pas même retenues par le moindre cadenas, qu’il ouvre des portes pour chaque bâtiment et que les salariés préfèrent […]

Assurance chômage : pourquoi la CGT ne signe pas

Un projet d’accord national interprofessionnel du 25 mars 2011 relatif à l’indemnisation du chômage est soumis à signature des organisations syndicales.
Ce projet d’accord, composé de cinq articles, a pour objectif d’arrêter les nouveaux paramètres d’indemnisation du chômage et de fixer le niveau des cotisations des employeurs et des salariés.
Dès le début de la négociation, le patronat a proposé la mise en place d’un groupe de travail paritaire « politique », pour renvoyer à plus tard les revendications portées en commun par les organisations syndicales.
Le procès-verbal annexé au projet d’accord détermine les thèmes de discussion, dont la liste n’est pas limitative.
Cette réflexion devrait servir de base de travail pour la négociation de la prochaine convention d’assurance chômage en 2013.
Cependant, la feuille de route ne fixe aucune obligation de résultat et l’expérience montre que ce processus reste aléatoire.

Retraites complémentaires ARRCO AGIRC

Après consultation de ses organisations, la CGT a décidé de ne pas signer l’accord du 18 mars sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC. Une des principales raisons en est l’alignement des régimes complémentaires sur les régimes de base en […]