GRECE, non à l’austérité

En France comme en Grèce, contre le racket de la dette et l’austérité

A plus de 61 %, le peuple Grec vient d’exprimer sa volonté d’en finir avec la dictature exercée par les marchés financiers tout en participant à la construction d’une Europe de solidarité et de démocratie. Ceux qui n’ont reculé devant aucune manoeuvre et chantage, pour imposer l’austérité perpétuelle à un pays déjà lourdement frappé par une crise humanitaire et sociale, sont discrédités et n’ont plus de légitimité.

La CGT lance un appel à l’ensemble des salariés pour s’inspirer de leurs homologues Grecs. Ensemble par la mobilisation et la lutte, partout de l’entreprise au territoire, il est possible d’imposer des politiques qui soient respectueuses de la démocratie, des intérêts du peuple et non des banques.

En France, après avoir ignoré le résultat du référendum de 2005 rejetant le traité constitutionnel, le gouvernement actuel récidive en utilisant le 49-3 pour passer en force l’ANI et la loi MACRON. Stop, l’atteinte à la démocratie, ça suffit !!

Quant à Merkel, dont la dette de l’Allemagne avait été effacée en 2002 pour intégrer l’Union Européenne Monétaire, elle ferait mieux de se montrer attentive aux revendications du principal syndicat allemand, le DGB (5 millions d’adhérents, de 55 à 91 % de représentativité des salariés selon les secteurs) qui soutient les salariés et le peuple grec.

En Grèce, avec des créanciers privés qui captent 80 % des aides accordées au détriment de l’économie réelle et des besoins du peuple, quelle autre définition donner que celle de Racket ?! Non, le peuple grec n’est coupable de rien, ce sont les financiers qui nous volent tous, en Grèce comme en France !!

En France, la dette est passée de 64,2 % du PIB à la fin de l’année 2007 à 84,5 % du PIB fin du premier trimestre 2011 soit une augmentation de plus de 20 % en 4 ans pour cause de renflouement des banques ! En 2015, avec 2000 milliards, la dette française approche les 100 % de PIB et comme en Grèce, elle n’est pas remboursable. La preuve est donc faite que l’austérité ne vise pas les économies budgétaires, mais elle sert à alimenter les intérêts de la dette qui gave les créanciers ! En France comme en Grèce, la dette n’est que le Racket d’un Etat et de son peuple par 50 banques et groupes financiers divers, dont 24 “non résidents” allant des Etats-Unis au Japon. La dette sert les mesures pour les plus riches comme le pacte de responsabilité. Pour mémoire, les propos de Sarkozy en novembre à Strasbourg : “la crise est une opportunité de prendre des mesures que le pays n’aurait pas accepté sinon”.

STOP, CA SUFFIT, TOUS ENSEMBLE EXIGEONS LA VERITE SUR LA DETTE ET LA SORTIE DE L’AUSTERITE

Téléchargez le TRACT Grèce non à l’austérité 7 juillet 2015.pdf

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